CUBA VEUT-IL OUBLIER FIDEL CASTRO?
C'est une annonce étrange que j'ai trouvée dans les pages internationales de la Presse de Montréal: le gouvernement cubain a clairement interdit qu'un monument ou une voie publique rappelle par une nomination le "lider maximo" récemment disparu.
Il n'y a pas qu'une seule interprétation possible de cette interdiction. Une d'elles peut être de facilter le passage de l'île au "monde libre".
"Elle" peut signifier une conscience latente de Raul Castro, du mal qu'a fait la dictature de son frère à la nation cubaine. Dictature qu'il a déjà assouplie sensiblement, mais pas suffisamment pour améliorer globalement le niveau de vie des cubains les plus modestes.
La mort, "réelle et constante" de Fidel, aurait ouvert une nouvelle ère, libérée de ce culte de la personnalité, dont tant de régimes communistes ont souffert, en contradiction avec la théorie...À moins que, justement, il s'agisse de sortir de ce piège.
Un communisme sans dictature, démocratique à la manière que nous concevons, est-il possible? Il est souvent annoncé, promis, mais il revient vite à ses démons.
Je n'en suis jamais surpris, car la théorie est incompatible avec la nature humaine.
Je souhaite aux cubains qu'il s'agisse bien de l'accès à la liberté, et à une meilleure vie.
Sceptique