INFORMATIQUE, QUAND TU NOUS TIENS!

Les déboires liés à cet usage, c'est étrange, on en a honte, on ne s'en vante pas, et on se sent tout petit en face des champions du clavier, et des "docteurs" qu'on appelle au chevet de la machine récalcitrante, sourde et muette. Mais encore capable de mettre en ligne mes billets. Simplement privés de matière première. Il faut faire flèche de tout bois, entamer les provisions.

Le bulletin d'hospitalisation, signé, ou le certificat de décès, sans formalités, pas question de faire son deuil, ni d'une machine, ni de son appartenance à la secte des des "internautes", des blogueurs.

On est forcément collectionneur. Le précédent, troqué contre un plus beau, est dans la naphtaline. On l'en sort, et....on ne s'en sort pas!

Le désert informatique recouvre le désert médical. Ils sont tous "débordés charrette"*,mais efficaces, car passionnés. Il faut attendre son tour.

Dernier recours, le portable, acheté pour les voyages, les vacances, les...hospitalisations. Il n'y a pas que les machines, qu'on soigne! Mais changer sa berline pour une Smart n'est pas évident. Il n'y a pas de souris, et les gros doigts ne sont pas à l'aise.

Mais le bon docteur "es informatique" est obstiné. Le bon vieux Mac mini et son écran sont remis en marche.

Me revoilà! Impression d'avoir traversé le Sahara à pied...en cinq jours!

Drogué, vous dis-je!

Sceptique

*Expression empruntée aux architectes.