VERS QUEL AN NEUF? SERA-T-IL BON POUR LES DICTATEURS? OU POUR LES DÉMOCRATIES?

2016 qui se termine, est nettement à l'avantage des dictateurs. C'est habituel, puisque ce sont toujours eux qui tirent les premiers.

Ils y sont invités par les démocraties:"Messieurs les dictateurs, tirez les premiers!" 

Bêtise? Non. "Elles" ont besoin d'être agressées pour se chauffer la bile, pour que leurs peuples se réveillent,  et acceptent les sacrifices préalables aux combats.

L'année qui se termine a été marquée, comme la précédente, par des attentats terroristes, conçus pour tuer en masse. Pour amplifier l'image des dictateurs qui les commanditent, qui les font préparer, par leurs fidèles, infiltrés dans ces pays où il fait trop bon vivre. C'est un bonheur non mérité!

Le goût de la paix est encore bien ancré. Il en faut beaucoup pour "faire sortir de leurs gonds" les peuples pacifiques. En plus, "ils" sont sensibles aux accusations. "C'est de votre faute!" "Ils" s'interrogent: "Si c'était vrai?"

Trois dictateurs finissent glorieusement l'année: Vladimir Poutine, le russe, Recep Tayyip Erdogan, le turc, et Bachar Al Assad, le syrien. Le premier, le plus fort, a imposé une réconciliation aux deux autres. L'ami de mon ami est mon ami!

Trois dirigeants démocrates la finissent mal: Barack Obama, le Président des États-Unis, trop gentil, trop tolérant pour les bêtises commises sous sa protection. François Hollande, Président de la République Française, paradoxalement sanctionné pour ses actions, toutes guerrières, et ses inactions, politiques et économiques. Et Angela Merckel, sanctionnée par les allemands pour sa charité, embrassant toutes les victimes des dictateurs, au nom des valeurs dont se réclament, formellement, les européens.

Trois vacances annoncées, à l'approche de l'an 2017. Seul le remplaçant de Barack Obama est connu: Donald Trump. Incertain, et inquiétant. Intelligent, mais fantasque. Formé aux affaires, mais inculte par ailleurs. Pour le moment, il parait porté sur l'improvisation. Et il s'est entouré de "clones"*. Pas, de clowns! Un seul suffit!

Pour la France, François Fillon est le plus en vue. Mais rien n'est gagné. Les forces de la gauche et de l'extrême gauche conservatrices sont mobilisées. La "vox populi" n'est pas leur tasse de thé. Si le peuple se trompe, "on" le démissionne.

Pour remplacer Angela Merckel, personne, autre qu'un leader de parti, n'est en vue. La chancelière berlinoise occupe le devant de la scène depuis trop longtemps. "On" ne voit plus les autres acteurs.

L'avantage des démocraties, c'est que la personnalisation du pouvoir n'est pas essentielle. Elle plait aux peuples, mais ce sont les institutions qui prévalent.

Sceptique

*Un clone est une copie, gène par gène, d'un individu. C'est plus théorique que réel. On l'emploie aussi pour décrire ce qu'est un cancer. La prolifération d'une cellule échappant au contrôle du système immunitaire. La tumeur et ses métastases forment un clone.