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Sceptique
16 janvier 2017

IL N'Y A PAS TRENTE-SIX MANIÈRES D'ÊTRE UN DICTATEUR.

Je ne crains pas de faire de la peine à Jean-Luc Mélenchon, ou à d'autres admirateurs de la dynastie d'Hugo Chavez. S'ils ont changé d'avis sur leurs chouchous, ils le gardent pour eux, car ils veulent sauver le modèle.

Hugo Chavez, devenu crypto-communiste par haine des États-Unis et de leurs habitants, a été, grâce aux revenus de son pétrole, le sauveur du Cuba de Fidel Castro, abandonné par son banquier russe, en faillite.

Mais il est mort "prématurément"*, laissant sa chère vache à lait à son second, Maduro. Loin d'être aussi futé que son maitre.

L'effondrement des prix du pétrole n'avait pas tardé à mettre à sec les finances du Vénézuela, au détriment prioritaire des vénézuéliens. L'égoïsme de ces derniers, voulant être préférés aux cubains, a accéléré le désamour pour l'héritier de Hugo Chavez, incapable de faire évoluer sa politique au profit de son propre peuple.

Il restait encore assez de démocratie au Vénézuela pour traduire politiquement le mécontentement populaire. L'Assemblée Nationale vit arriver une majorité d'opposants, critiquant la politique suivie par "l'exécutif".

Mais, loin de modifier les priorités, Maduro entreprit d'affaiblir l'opposition par les moyens familiers des dictateurs . Les arrestations des leaders de l'opposition, la répression des manifestations, le refus, on l'imagine, de la procédure de destitution engagée par la nouvelle majorité.

La stagnation, jusqu'il y a peu de jours, des cours du pétrole, a forcément empêché Maduro de rallier le peuple par des distributions consolantes. Mais il a mis en route une défense "anti-coups d'état", consistant à emprisonner préventivement les personnalités en vue de l'opposition. Au crédit du dictateur, "elles" ne sont pas assassinées, et les séjours en prison ne durent que pour les principaux, les plus aptes  la reconquête du pouvoir.

Quelle sera l'efficacité de la remontée des cours du pétrole, résultat d'une entente sur les quotas de production? Elle permettra de calmer la révolte populaire, enragée par les pénuries et l'inflation. Mais un profit politique pour l'opposition n'est pas du tout certain.

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