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Sceptique
30 janvier 2017

MAINTENANT, DEUX GAUCHES....QUE DIS-JE....TROIS.

Comme annoncé par son premier tour, la primaire de la gauche a placé en haut Benoît Hamon, le héraut de la gauche magique, toute puissante par sa pensée. C'est lui qui sera le candidat d'un parti socialiste "soufflé", à l'élection présidentielle.

La branche sociale-démocrate, représentée par Manuel Valls, devenue minoritaire, mais choisie par François Hollande*, car, ni trop près, ni trop loin, est nettement désavouée par "le peuple de gauche".

Plus à gauche si c'est encore possible, on trouve Jean-Luc Mélenchon, représentant le retour à un marxisme-léninisme, où le léninisme est remplacé par l'écologie, non moins totalitaire, par essence.

Mélenchon offre son bras à la gauche utopique de Benoît Hamon, sans pour autant adopter les utopies. Mais l'union fait la force dans les urnes. Lui aussi se gargarise à l'écologie, bien utile.

Et la troisième? D'aucuns la font endosser par Macron, qui s'en défend**. Pourtant, son étatisme, et sa piété écologique l'en rapprochent. Mais la liberté de penser qui l'anime, le ramène à un pragmatisme de principe, pas encore mis noir sur blanc. Mais il pourrait être très convaincant, et net de toute lubie.

Une Gauche divisée peut elle vaincre la droite et l'extrême-droite, l'une après l'autre? On peut toujours rêver, ce dont on ne se prive pas...à gauche.

Pour le moment, elle peut encore s'entendre aux dépens du candidat de la droite et du centre, François Fillon. Ses cabinets noirs sont au travail pour savonner la planche de l'ancien Premier Ministre. La réussite de son premier grand meeting hier après-midi est un indice de sa résistance. La bataille ne fait que commencer. Elle sera féroce.

Coïncidence, le Grand Prix d'Amérique se déroulait hier, juste avant le discours de Fillon. Une course de purs-sangs et une présidentielle, ça se ressemble.

Sceptique

*Hollande ne peut se prétendre "social-démocrate". Rallié à lui après la primaire de 2011, Valls a d'abord mis son énergie au service de la sécurité, une drogue laissée par Sarkozy. Puis, il a été appelé à la substituer à la nonchalance de Jean-Marc Hayrault, qui plaisait bien au Président, mais le faisait baisser dans les sondages, et excitait ce qu'il nous reste d'humoristes. Pourtant, Valls n'était pas aimé par les vrais socialistes, et le résultat de la primaire a montré qu'il n'avait pas conquis leur opinion.

**Macron insiste sur son "ni droite, ni gauche". Une révolution culturelle! Est-elle fondée? Pas vraiment. C'est son intelligence qui le tient à distance de tout dogmatisme, "bête" par définition.

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