LA NOUVELLE BATAILLE DES ARDENNES.

Je trouve symbolique le choix de ce territoire par François Fillon, pour le démarrage de sa contre-offensive.

Car c'est dans ces parages qu'en Mai 1940 notre armée a été bousculée, puis, prise à revers, par une armée allemande, arrivée par une voie "impossible", celle des Ardennes.

Et ce sont ces faits militaires, enchainant désastre sur désastre, qui ont abouti à l'armistice et à la Résistance, initiée par l'appel du 18 Juin.

L'épopée du Général de Gaulle, de la France Libre, y a sa source, tragique, mais bien réelle.

En ouvrant ma télévision, sur une chaine d'information, je suis tombé sur le discours, combattif, offensif, et concret, du candidat ciblé par une tentative de disqualification.

Il a pris la position de n'en avoir cure, de compter sur le non lieu devant résulter de l'enquête préliminaire, à laquelle il a contribué, sans esquive.

Et, aux ardennais, peu nombreux selon les journalistes, mais très bruyants par leurs applaudissements et leurs cris "Fillon Président!", il a répété sa volonté de résistance, et d'oeuvrer pour un redressement du pays, dans toutes les dimensions nécessaires, économie, finances, emploi, et sécurité.

À la référence gaulliste, je suis tenté d'ajouter une touche napoléonienne, pas par les paroles, sans diffusion à l'époque, mais par l'expression de la combativité sur le terrain.

Sceptique