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Sceptique
18 février 2017

LE CETA ET SA FURIE.

Le CETA, c'est le traité de libre échange négocié entre le Canada et l'Union Européenne. Il a été approuvé par un certain nombre d'états de l'Union, au contraire de celui qui était négocié avec les États Unis, et butait sur leurs exigences et leurs refus. De ce dernier, l'élection de Donald Trump aidant, on ne parle plus.

Bien que les enjeux des deux traités, leur esprit, aussi, soient très différents, les contestataires systématiques des traités économiques les "mettent dans le même sac". Celui de la poubelle de l'histoire. Ils se divisent entre une gauche qui combat le capitalisme, et une droite qui croit au protectionnisme.

Leur esprit systématique leur interdit de nuancer leur point de vue, de prendre en compte la différence de taille et d'esprit des deux puissances partenaires. 

Le Canada, puissance économique et politique pacifique et modérée, ne se drape pas dans une perfection incontestable de son modèle, de ses normes, de son rôle international de police. Il ne prend aucune posture écrasante avec ses partenaires. Son essentiel est le bien-être des populations, de part et d'autre de l'Atlantique. 

Les nations de l'Europe n'ont aucune raison d'en avoir peur, car les avantages réciproques sont équilibrés. Et aucune aventure dans laquelle une partie voudrait entrainer l'autre n'est en vue.

En ce qui concerne la France, les nationalistes et les gauchistes qui se retrouvent dans le même camp, perdant, ne roulent quand même pas l'un pour l'autre, et même, j'en ai l'impression, se neutralisent.

"Ils" viennent de recevoir l'appui véhément de la passionnaria Natacha Polony, une étoile de la galaxie journalistique. Son argument est la disqualification de "démocrate" des négociateurs européens, peut-être les français seulement, qui ont signé l'accord, contre les avis que j'ai définis.

Natacha Polony jette son glaive dans la balance pour la faire revenir à la position qui lui convient. Ce glaive, c'est la responsabilité pleine et entière du libre échange dans notre déconfiture industrielle. C'est la position commode des extrêmes et des gestionnaires de la Hollandie. Eux ne sont pour rien dans les six cent mille chômeurs de plus depuis 2012. Comment font les nations qui s'en sortent mieux? Botus et mouche cousue.

Il n'y a maintenant qu'une quinzaine de jours que j'ai pu évaluer la capacité de haïr de la journaliste, quand "l'affaire Fillon", dite encore "pénélope-gate", a éclaté. L'horreur! Peut-on faire du bon journalisme à ce niveau d'engagement doctrinaire, de prévention idéologique? 

Maintenant, je suis "prévenu".

Sceptique

Post Scriptum du 19 Février 2017: Je déplore d'une manière générale la place des passions dans les sociétés d'aujourd'hui. Celle de la haine est nettement excessive, car cultivée pour sa capacité à manipuler les humains. Il n'est pourtant pas si difficile de prendre du recul, de la voir comme une faiblesse, un obstacle à la réflexion, et à l'échelle d'un État, à sa bonne gouvernance. "Qui sème le vent (mauvais), récolte la tempête. Qui, au sommet de l'État, ou à l'occasion de la Présidentielle, donnera l'exemple?

 

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