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Sceptique
24 mars 2017

"ÉMISSION POLITIQUE"

François Fillon, le candidat de la droite et du centre, était hier soir l'invité de cette émission de France 2.

C'était un élément important de sa campagne, un test de sa résistance, de sa combativité. Car il n'a rencontré, n'a été confronté, qu'à des ennemis, plus ou moins "jurés", davantage voués aux coups de dents qu'à des cadeaux.

Le dossier monté par le PNF et la presse est revenu sans cesse sous les crocs d'un François Fillon pas défaitiste du tout. D'autant plus que les preuves d'un coup monté par l'Élysée arrivent de toutes parts et s'accumulent, selon la victime, ragaillardie par la perspective d'une défense à armes égales.

L"organisateur en chef avait composé son menu avec ce qu'il y avait de mieux comme ennemis et ennemies. La plus agressive, la moins compétente, Christine Angot, surfant sur ses passions, va se souvenir du dernier coup en retour.

Il n'y a pas de doute, faire de la politique, à la fois sa passion et son métier, nécessite un épaississement conséquent de son cuir.

Sur le fond, François Fillon a martelé la situation financière de la France, et ses conséquences économiques et sociales. Vouloir sauver les secondes en laissant filer la première, nous promet une situation "à la grecque".

La légèreté de ceux qui préfèrent (se) mentir n'en est que plus désespérante.

Sceptique

Note du 25/03/2017: un article de La Lettre de Causeur qualifie cette émission, en général, de "honte du service public"

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Commentaires
P
Mon sentiment au contraire est que n'importe quel autre candidat républicain à qui Fillon aurait eu la sagesse de passer le relais (dés lors qu'il apparaissait que ses "erreurs de jugement" rendaient sa campagne impossible) aurait fait mieux que lui. Il fallait sauver le programme et non sa personne. Pour la rancune, je ne sais ce qu'il en sera des électeurs républicains; mais pour les élus, s ils se retrouvent privés par Fillon d'une victoire assurée, je doute qu'ils pardonnent facilement.
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S
Je ne vois pas les choses de cette manière. Je peux me référer à son succès, totalement imprévu, à la primaire. S'il est éliminé par le premier tour, qui d'autre, à droite, aurait pu faire mieux que lui? Je ne vois personne, et je doute d'une rancune de ses électeurs. Ils savent déjà d'où le coup sera venu.
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P
Si F Fillon parvient à qualifier la droite, il faudra sans doute voir dans sa ténacité actuelle une détermination digne d'un chef d'Etat; mais s'il échoue pourra-t-on encore parler de détermination? ne conviendra-t-il pas plutôt de parler d'un entêtement bien peu glorieux?
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S
Un cabinet noir a une compétence large, sinon universelle. Ma conviction de son existence a largement précédé les soupçons de Fillon. Le coup monté de Jouyet en 2014 était déjà gratiné. Je considère cet outil comme banal dans la panoplie d'un pouvoir qui a des antécédents....Louis XV....Bonaparte....De Gaulle. La constitution de la Vème et son pouvoir présidentiel sont des contextes facilitants. François Mitterrand ne s'en est pas privé.<br /> <br /> François Fillon aurait pu refuser la séance de torture. Il en connaissait les principes, l'orthodoxie....il ne s'est pas dérobé, et il a montré son sang froid, sa capacité de résistance. Peut-être pour rien....il verra.
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P
Christine Angot a été déplorable. Fillon a été piégé, mais combien il l'est davantage par lui-même à accuser tord à travers Hollande. Il est en mode survie, sa campagne ainsi que son camp ne le préoccupe plus. S'il y a "cabinet noir" c'était pour contrer Sarkozy qui aurait dû être le candidat. Fillon doit connaître ce genre de pratique car Sarkozy n'était pas le dernier à s'y adonner, tout comme bien d'autres.
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Sceptique
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