Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
8 août 2017

L'EUROPE ET SON OMELETTE GÉANTE.

L'expression de la peur n'a pas été bleue, mais jaune. Visqueuse et adhésive. L'histoire est d'une fraicheur garantie. On se la raconte en hochant la tête dans toutes les rédactions, d'Est en Ouest, du Nord, au Sud.

Mais si les humains se congratulent, le Syndicat des Poules est furax.

Ces dames, employées à pondre des oeufs pour les hommes, qui n'en sont pas capables, se grattaient jusqu'au sang, et mettaient en cause l'entretien de leurs pondoirs.

Le patron, convoqué, arriva avec ses vétérinaires. Qui, soulevant quelques plumes, dépistèrent les coupables. Des poux. Réservés par la Nature aux poules.Un produit efficace fut prescrit, et le travail put être repris. Par milliers et millions, les oeufs sortirent des chaines, furent rangés dans des emballages "ad hoc", et expédiés aux qutre coins de l'Europe.

Mais quelques jours plus tard, ce fut la cata! Il y avait, dans les oeufs contrôlés, des traces de fipronil. Un élément de l'insecticide employé pour vaincre l'épidémie qui poussait les poules à la grève.

Les gendarmes de l'Europe levèrent les bras au ciel. Le fipronil ne devait pas être utilisé pour les animaux pouvant être consommés, directement, ou indirectement (les oeufs).

Il ne s'agissait que de traces, c'est à dire, non dosables, et "a priori", incapables d'avoir un effet toxique sur des consommateurs éventuels. Mais le règlement est le règlement, il fallait détruire toute la production postérieure au traitement. Des millions d'oeufs, à l'échelle de notre modeste Europe, mais gourmande d'oeufs sous toutes les formes possibles. Les photographes de presse, les télévisions, en firent toutes les images possibles, pouvant témoigner de la catastrophe.

Le problème fait retour sur les ouvrières de la fabrication d'oeufs. Il leur est impossible de travailler en se grattant entre deux pontes. Et, quand on passe en revue les produits capables de les soulager, ils sont tous susceptibles d'être interdits aux poules pondeuses. Il faudra reprendre tous les travaux. Peut-être arrêter ce modèle de production des oeufs, revenir à la collecte manuelle dans les polaillers. Ils seront pas mal plus chers, mais tellement plus "naturels"

Il n'y a pas de doute, la nature était plus heureuse dans l'ignorance. La science la persécute!

Sceptique

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Haha!!! réjouissant! "chassez le naturel, il revient au galop!". Et comme la prévention (en médecine), la science oui, elle nous persécute en effet...car le "surdiagnostic", tue le diagnostic...Plus on cherche, plus on trouve, tout et n'importe quoi...et le temps de déterminer que nos "trouvailles" n'ont rien de pathologique, ou presque, on meurt de peur...Cependant, les pauvres poules ont besoin de nos soins parfois. Voià ce que j'ai trouvé sur internet:<br /> <br /> "Les poudres à base de pyrèthre sont les plus communément utilisées mais elles coûtent assez cher, et ne peuvent pas être utilisées à trop long terme. Beaucoup d’éleveurs les saupoudrent sur les poules, or théoriquement il faut l’utiliser dans le poulailler, sur la litière et les perchoirs. Il n’est pas conseillé d’utiliser la poudre de pyrèthre en continu. Le traitement doit être seulement en cas d’invasion massive.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons utilisé un certain temps l’huile de table additionnée de quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie + quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus globulus (recette donnée par Jardini un membre du Forum), mais son emploi rend les poulettes un peu « grasses ». L’huile a toutefois l’avantage d’éliminer facilement les cocons d’œufs à la base des plumes. Ce mélange était appliqué au pinceau ou avec un spray directement sur les zones à traiter : sous les ailes, près du cloaque, sur et dessous le cou…<br /> <br /> <br /> <br /> Finalement nous optons aujourd’hui pour la terre de diatomée, plus économique, naturelle, écologique et qui a l’avantage de posséder d’autres vertus. Pour en savoir plus sur la terre de diatomée, cliquer ici.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons parlé des bains de terre. Vos poules doivent pouvoir se rouler quand elles le souhaitent pour réguler elles-mêmes leur population parasitaire. Pour ceci leur enclos doit être adapté à leurs besoins et enfouissement spacieux. L’hiver, où il est plus compliqué pour elles de trouver un endroit au sec, vous pouvez leur installer des coins spéciaux à l’abri comme des bacs à leur portée, remplis de sable, de cendres de cheminée ou même de simples couvercles de poubelles retournés comme nous le faisons."
Répondre
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité