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Sceptique
1 septembre 2017

L'HOMME SANS DOGMATISME.

C'est ainsi que m'est apparu Emmanuel Macron, après avoir terminé la lecture de son livre "Révolution". Ma curiosité pour lui s'était amorcée, comme pour "tout" le monde, lorsqu'il a pris sa liberté, s'est "révolté contre le père", en l'occurrence, le Président François Hollande, à la fois connaisseur des hommes, mais soucieux de n'être dans l'ombre d'aucun. Ce qui ne pouvait qu'être le cas, à mon avis, avec cette trouvaille, à la tête bien pleine, mais, surtout, bien faite.

La suite l'a montré. François Hollande n'a pas bien pris, même s'il est resté digne, l'émancipation de son pupille. Ses conseillers encore moins bien, d'abord par fidélité à leur patron, sans doute, aussi, par jalousie d'une telle audace.

Engagé par ailleurs, je me suis limité à prédire pour le révolté un parcours et un aboutissement de dimension nationale, au terme d'une trajectoire linéaire et sans ruptures, sans stagnations. J'avais beau me dire que ça ne ferait pas l'affaire de mon "poulain", je ne pouvais écraser mon évaluation. "On" verrait bien.

Le torpillage de la candidature de François Fillon, l'espoir de l'Opposition, la coalition, contre Lui, de tous les médias, s'est concrétisé par la défection de ses fidèles, puis, de ses électeurs ébranlés dans leurs espoirs. Le premier tour assura la voie libre vers la présidence de la République, à Emmanuel Macron, honnêtement recommandé par François Fillon, digne, et soucieux de l'avenir du pays.

Je n'avais pas la moindre raison de rejeter cette recommandation, d'avoir peur de faire un mauvais choix. L'audace, le culot, du jeune ministre, me plaisaient. L'absence de tout dogmatisme perceptible laissait prévoir une manière de gouverner audacieuse et ferme, contrôlée jusqu'au but, de démonter les handicaps placés par les prédécesseurs sur le parcours obligé de l'élu, d'appliquer les mesures dont n'importe quelle intelligence voyait la nécessité absolue.

La suite est dans toutes les mémoires, l'enthousiasme, et les rages de tous bords, les espoirs d'efficacité, les intentions de placer  tous les obstacles disponibles, la démocratie bien française, quoi!

Un premier tournant, bien "négocié", bien franchi, s'ouvre sur un épisode qui devrait être plus clair. Le Président à donné au Point un long entretien exposant son action dans les prochains mois, et le Premier Ministre et sa Ministre du Travail ont rendu public le contenu des fameuses ordonnances, fignolées depuis deux bons mois, avec tellement de communications avec les partenaires sociaux, que les plus opposés n'en sont plus qu'à grommeler. Aucun ne peut se plaindre d'avoir été pris en traitre. 

Les intéressés des deux bords, le pays, ses finances, l'intelligence, et le bon sens, ont été correctement servis, et il devrait être difficile de rassembler dans la rue des opposants de bonne foi. Il leur faudra recruter des professionnels de l'agitation.

Ce constat de non dogmatisme, qu'il faut entendre comme aucun recours à une théorie préexistante, à un principe ayant valeur de religion, marque-t-il un renoncement à ce mode de gouverner, ou de s'opposer, ou une simple pause, une expectative, donnant du temps à la fabrication de nouveaux arguments, ou au recrutement de casseurs, encore au repos sur nos plages?

Ce qui s'est passé de ce genre lors du précédent quinquennat est encore dans nos mémoires. Nous connaissons leurs lieux de repos, la rapidité de leur mobilisation, l'aspect spectaculaire de leurs actes.

"L'arrière tiendra-t-il?"

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