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Sceptique
19 septembre 2017

ÉCOTAXE, LE RETOUR?

En France, on se lamente sur le chômage, mais on tire sur le travail. Incohérence? Sûrement, mais "on" continue, "on"recommence. 

Il y a des prélèvements justifiés, ceux des assurances ciblées sur la santé, le chômage, et la retraite. Mais il y en a qui n'ont d'autre sens que les besoins des divers niveaux d'administration: communal, départemental, régional. 

Une activité de production ou de service est taxée dès qu'elle commence. Les parties prenantes ne peuvent attendre la fin de la trajectoire du produit ou du service. 

L'écologisme n'a pas manqué, lui aussi, de faire valoir ses droits punitifs sur toutes les activités, exigeant une certaine quantité d'énergie, produisant des déchets, solides, liquides, ou gazeux. Leur utilité, leur caractère indispensable, même, ne les excuse en rien. Elles produisent du CO2, d'autres polluants, leur compte est bon.

Comme les machines ne votent pas, comme leurs servants ne comptent que pour un, ils et elles ont tort. Mais si les machines se taisent, leurs servants se rebiffent, braillent, et cassent.

C'est ce qui s'est passé avec l'écotaxe. Le principe "pollueur-payeur" a été pris à la lettre, dans les bureaux des ministères concernés, et à l'Élysée, et un beau jour, le filet a été lancé, à titre expérimental, sur les bretons. Ils sont loin, en bouts de lignes (routières et ferroviaires). Chaque passage d'un véhicule professionnel devant un compteur discret, donnait droit à l'État de prélever une taxe. 

Pour le budget général. L'État a l'exclusivité de l'usage de l'argent qu'on lui verse. Même si le peuple est représenté, "on" lui fait valoir qu'il a donné mandat à l'État de gérer la dépense. Le chef d'orchestre est à Bercy.

On connait la suite, la révolte violente des petits entrepreneurs bretons, avec leurs petits camions ,brinqueballants et fumants. La ministre a pris peur, le Président ne lui a pas demandé de continuer, ce que femme veut a prévalu, l'affaire a coûté des millions d'euros de dédommagements divers, et des milliards de recettes présumées. 

Si les responsables avaient réfléchi et consulté, ils auraient pu flairer l'impasse. Les gens qui travaillent pour eux, seulement, pas pour un patron ou un actionnaire, sont à la fois plus faibles, en capitaux, en nombre d'emplois en jeu, en influence politique, mais, n'ayant rien d'autre pour vivre, ils défendent bec et ongles leur outil de travail.

Comme mon titre l'annonce, les successeurs regrettent....les recettes prévues, et ne savent pas comment satisfaire la déesse Gaïa et son serviteur zélé. On cherche, parait-il, les "bonnes poires" bien gentilles. Désespérément, car le fond de notre peuple est méchant.

J'espère que la sagesse reprendra le dessus, qu'elle choisira l'homme, qui a le droit de vivre, et pas comme une bête, car il ne saurait plus. La recherche devra changer d'objets, remplacer les tracasseries par des inventions propres à une meilleure adaptation à un réchauffement, dont on s'accuse, mais qui a eu des prédécesseurs, qui excluent toute responsabilité des hommes.

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