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Sceptique
26 septembre 2017

L'ÉCHEC DU PARTI DE MACRON AU SÉNAT NE SIGNIFIE PAS GRAND-CHOSE.

Le mode de scrutin propre au Sénat, dont la composition est renouvelée par moitié tous les trois ans, et dont les électeurs sont les élus locaux d'un certain rang, fait que les changements politiques ne s'y expriment qu'avec retard, et de manière amortie.

Les "mauvais résultats" du parti du Président Macron ne doivent, ni surprendre, ni mettre en joie, car il est difficile d'y voir un mouvement d'humeur, dans le cas précis du Sénat.

Les résultats, considérés dans leur ensemble, confirment la résistance de la droite. Le pouvoir exécutif n'a pas à en craindre de tracasseries, d'empêchements divers. Il peut compter sur sa majorité écrasante à l'Assemblée Nationale.

Sur le terrain, les actions syndicales sont enrayées par la résistance des autorités publiques, qui prennent des mesures efficaces. On en avait perdu l'habitude, personne ne croyait encore que ce fut possible.

Il n'y aura plus de blocage généralisé et durable, qui donnait le sentiment que le pouvoir des syndicats était plus fort que celui de l'État. Mais ce n'était ainsi que parce que "l'État" l'acceptait. 

La démonstration de fermeté du Président Macron va le servir.

Sceptique

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Commentaires
D
Merci de ces précisions!
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S
Dans les pays communistes, les syndicats ne sont que des courroies de transmission du Parti vers les ouvriers. Pas l'inverse. D'où la fondation de Solidarnosc par les ouvriers polonais.<br /> <br /> Dans les pays où le parti socialiste est....socialiste, et non "social-démocrate", la différence majeure d'avec le communisme est le respect des libertés individuelles.<br /> <br /> Enfin, dans les pays socio-démocrates, les rapports entre les travailleurs et les employeurs sont harmonieux et pacifiques, sauf exceptions courtes et réglées par la négociation.
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D
Juste une remarque sur le pouvoir des syndicats censé être une particularité plutôt française... Quelle illusion!! dans mon pays, la Grèce, les syndicats ont toujours été surpuissants et ont toujours "bloqué" des réformes qui auraient dû avoir lieu il y a déjà 30 ou 40 ans...maintenant elles sont imposées par la "Troïca". <br /> <br /> Et le pire c'est que maintenant où leur action serait plus que la bienvenue, ils ne peuvent pas agir du tout!! La crise de la dette publique en Grèce a entraîné d'importants changements institutionnels et politiques, menant d’une part à un bouleversement quasi total du contexte dans lequel agissent les syndicats et d’autre part à une modification des relations de pouvoir au sein des relations professionnelles. Ainsi, les syndicats grecs sont actuellement appelés à faire face à de nouveaux défis et la question qui se pose est si dans ce contexte économique et politique extrêmement défavorable les syndicats disposent encore des marges d'initiatives et d'intervention nécessaires. La réponse est Non! L’argumentaire gouvernemental autour de la répression des droits sociaux et syndicaux en Grèce est ahurissant. Ainsi le discours d’"état d'urgence" est utilisé de plus en plus souvent pour légitimer la répression des manifestations et des grèves. Cette répression est très souvent de nature proactive, ne faisant aucune discrimination. Elle est également de nature législative (concernant des droits et des libertés politiques) et physique (sur le terrain). La répression législative prend deux formes principales : suspension du droit et de la liberté de manifestation (par exemple à travers la fermeture des principales stations de métro pendant des manifestations9) et pénalisation croissante du droit de grève et recours à la mesure de réquisition des services du travail (Kotronaki, 2014). Ainsi, les gouvernements grecs invoquent de plus en plus souvent des mesures d’exception prévues par la loi martiale et normalement réservées aux situations de guerre ou d’urgence sociale (catastrophe physique) et ont recours à la mesure de réquisition de tous les travailleurs pour mettre fin à l’action collective des divers groupes professionnels. Tel a été le cas pour les travailleurs du métro d’Athènes en janvier 2013, les marins en février 2013, les enseignants dans les écoles secondaires en mai 2013 et le personnel de la société d'électricité DEI en juillet 2014. En ce qui concerne le deuxième volet de la répression proactive, à savoir la répression physique, on observe une intensification de la violence policière (Kotronaki, 2014).
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S
L'Opinion, dans son édition de la matinée, confirme le rebond de la popularité d'Emmanuel Macron, confirmant sa volonté de réformer, d'accomplir son programme. Satisfaits ou pas trop, les français constatent la volonté, et l'approuvent.<br /> <br /> Le quinquennat précédent s'est tellement distingué par ses capitulations "en rase campagne"!
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Sceptique
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