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Sceptique
19 octobre 2017

LES HOMMES SONT ILS TOUS DES COCHONS? SI OUI, QU'EST-CE-QU'ON FAIT?

La "Révolution sexuelle" des années 1960 a ouvert les boites craniennes, qui se sont révélées bourrées de fantasmes refoulés, en majorité. Au point de provoquer un grand nombre de désordres sociaux, de toutes échelles. D'une épidémie de divorces, pour commencer, de débridements pédophiles, de chastetés religieuses aux orties.

La littérature, le cinéma, y ont puisé une inspiration massive, souvent de qualité, mais étrangement oubliée. La criminalité s'est ajoutée de nouvelles expressions, l'argent n'étant plus sa seule motivation. Les rapts, les séquestrations d'enfants et de jeunes femmes, ont eu leur part.

Si une réaction de la société a réellement ramené à des dimensions plus supportables cette nouvelle criminalité, la boite de Pandore n'est pas refermée, le sexe continue à tarauder les esprits, à entretenir la production spécialisée, soit dans la stimulation des désirs et de l'imagination ciblée, soit dans les passages à l'acte, chez les plus faibles de caractère. 

Nos psychologues, sexologues, sociologues, magistrats et policiers sont toujours, presque chaque jour, réveillés en sursaut.

Notre civilisation est elle disposée à annuler ce bouleversement, à revenir sur les libertés individuelles et sociales qui en ont été la conclusion?

Il y a un fait, anthropologique, qui nous concerne donc, mais qui me semble dominer le règne animal.

Sauf rares exceptions,c'est le mâle qui désire, et passe sur tous les obstacles pour assouvir le bouleversement qui le rend fou.

C'est la femelle, programmée pour la reproduction, qui, naturellement, mais non volontairement diffuse autour d'elle les phéronomes et les signaux divers, qui rendent fous de désir les mâles. L'espèce humaine use plutôt du regard*. Qui privilégie les formes des attributs féminins, et récompense les efforts accomplis dans ce but.

Dans de nombreuses espèces, les mâles doivent, d'abord passer par une compétition musclée, qui va déterminer un vainqueur, le plus fort, dont la semence prometteuse fécondera les femelles désirantes. Pour se maintenir, l'espèce a besoin de disposer de toutes les capacités de résistance et d'adaptation de la progéniture, des deux sexes.

Comme l'a démontré Darwin, l'apparition d'un avantage au sein d'une espèce a tout intérêt à se répandre, le plus vite possible, à toute l'espèce, par élimination des sujets qui ne le possèdent pas. Ou qui doivent changer de niche écologique, la cohabitation n'étant pas possible.

Depuis longtemps, l'espèce humaine semble échapper à cette rigueur de la nature, grâce à ses adaptations permises par son intelligence, et à la possibilité de transmission par le langage des acquis "culturels".

Les obligations "culturelles" ont pris le dessus sur les mécanismes naturels. La structuration des sociétés humaines, mettant au premier plan les guerriers, a compensé pendant longtemps cet échappement aux lois terribles de la nature. Elles sont maintenant l'objet d'un déni égalitariste. Dont l'effet pacificateur est indéniable, et nous fait échapper au fatalisme du monde vivant.

C'est un choix, possible à l'humanité, à elle seulement, et aux espèces qu'elle protège rigoureusement, conformément à ses règles.

Les progrès de ses règles sociales, ses principes de liberté et d'égalité, s'opposent à la brutalité de la nature, rejetée comme indigne.

C'est ce résidu tenace qui est mis en cause dans ces affaires "cochonnes". Ces hommes ne jouent pas le jeu de la courtoisie, de l'égalité des droits. Ils sont en rut au moindre profil de sein ou de fesse*, se jettent sur leurs proies, inhibées par la dépendance sociale dans laquelle elles se sont placées. Ce qui va les distinguer, les faire réussir, ce sont précisément leurs avantages féminins, leurs formes, les éléments qui participent à leurs...attraits!

Quant aux mâles qui font profession de sélectionneurs de belles femmes, garantissant de belles images, ils peuvent, un peu trop souvent, s'attribuer un "droit de cuissage"**

"Malheur à celui par qui le scandale arrive!" Reste à savoir si le concept de scandale peut être extirpé des sociétés humaines. 

J'en doute, en raison des "bénéfices secondaires", qui ne sont pas toujours attribués aux mêmes. En ce moment, ce sont les médias qui se régalent! Et ceux et celles qui ont un beau rôle.

Sceptique

*La prévalence du regard sur l'odorat, pour l'espèce humaine, tient à sa station debout. Son développement n'est pas "naturellement" stimulé, mais il n'est pas perdu. Il peut être excité et éduqué en vue de certains métiers, comme la parfumerie, ou l'oenologie. Chacun peut développer son odorat, pourvu qu'il en ait envie.

**Ce fameux "droit", écrit nulle part, a été contesté par des historiens sérieux. "Quel dommage!" soupirent des hommes.

"Je suis un homme, puisque j'ai une femme". L'inverse n'est pas totalement vrai. C'est l'enfant qui désigne une femme, sa mère.

Post scriptum: les humains des deux sexes n'aiment pas cette part d'animalité qui les accompagne. Ils la "refoulent", se la cachent, la nient même. Ou alors, ils en accentuent la brutalité. Parmi les attaques contre le phénomène, cette remarque brutale: "il y a a qui couchent pour réussir, et d'autres qui réussissent pour  coucher.

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