Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
23 octobre 2017

MACRON BONAPARTE....UNE THÈSE, UN LIVRE.

C'est le titre de l'ouvrage d'un journaliste, Dominique Merchet, qui voit des similitudes entre les deux personnalités, et la façon dont ils sont tous les deux entrés dans l'histoire, à l'occasion d'une "panne" politique.

Je n'ai pas encore acquis ce livre, mais j'approuve cette comparaison, dont il manque un volet, celui de la formation.

Napoléon Bonaparte était un militaire, et a réglé un grand nombre de problèmes rencontrés, à coups de canon. Intelligents, autant que faire se peut, et efficaces pendant près de vingt ans, ce qui, pour l'époque, était beaucoup! 

Un point que je souhaite à Emmanuel Macron: dans l'ensemble, les français, de l'époque jusqu'à nos jours, ne sont pas rancuniers envers le militaire, consommateur d'hommes. La mort naturelle en fauchait tellement, chaque jour de l'année et en tous lieux! Les morts violentes "civiles", participaient, aussi, plus que maintenant.

De nos jours, la pulsion de meurtre* n'est pas moins répandue, mais se sublime dans les violences verbales et les commentaires auxquels les médias offrent l'hospitalité, mais pas trop sanglante, quand même.

On peut espérer que le Bonaparte civil bousculera notre oligophrénie autrement, mais aussi efficacement. Ce n'est pas qu'il boude sa fonction de chef des armées, au contraire! Tout pacifiste qu'il soit, un français rêve d'en découdre. L'expression bien française, "renverser la table" (François Fillon en rêvait aussi) est particulièrement juste. Je ne sais pas ce qu'il en reste réellement, mais la composition rituelle d'une table, autre que les quotidiennes, fait partie de nos rites sociaux. C'est, quand même, moins sanglant qu'une (bonne) guerre!

Ce renversement de la table est tout à fait nécessaire. Il y a plusieurs méthodes et orientations proposées, mais c'est celle de Macron qui a été choisie, quoi qu'en disent les frustrés, multiples.

C'est en raison de cette compétition qu'il faut un choix clair, indiscutable (mais discuté quand même!). Les frustrés attendront leur tour.

Sceptique

*Il faut bien distinguer la "pulsion de meurtre", banale, appartenant à notre animalité, et la "pulsion de mort", un concept freudien, contesté, décrivant "une pulsion", donnant de l'énergie au phénomène qui nous pousse de vie à trépas. Si la "pulsion de meurtre" peut nous cibler, lors de nos comportements suicidaires, réels ou "érogènes", comme nos comportements sur la route, par exemple, notre mort naturelle est une défaite de nos pulsions de vie.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Cher sceptique, tu n'as même pas lu la définition freudienne...pour la commenter. Soyons un peu rigoureux. Tout s'explique avec une argumentation. Tu ne peux pas nier les faits cliniques et la définition particulière de la pulsion de mort chez Freud. Si tu ne donnes qu'une définition ou un seul sens à cette notion (le tien) alors oui, d'accord avec toi. Quand on étudie les notions, on cherche la définition que l'auteur en donne. Il ne s'agit pas dans ce cas de l'accompagnement de mourant. On parle d'autre chose. Le mot "mort" ne doit pas t'induire en erreur. Et justement, l'exemple que tu prends démontre au contraire l'existence d'une pulsion de mort. Si certains veulent vivre même à l'article de la mort (le mourant que tu cites qui est animé par la pulsion de vie) pourquoi ceux qui sont pourtant bien vivants veulent "mourir", psychiquement ou réellement?
Répondre
D
Cher sceptique, j'interviens pour corriger quelque chose qui me semble important. La pulsion de mort chez Freud n'est pas seulement une pulsion", donnant de l'énergie au phénomène qui nous pousse de vie à trépas". Même si elle représente "la tendance fondamentale de tout être vivant à retourner à l’état anorganique" et va dans ce sens là, ce qui est explicité dans "au delà du principe de plaisir" c'est encore autre chose et cela va très loin: c'est le retour à un état antérieur et la question de la répétition. Je cite le vocabulaire de Psychanalyse de Laplanche et Pontalis. <br /> <br /> "Quels sont les motifs qui, le plus manifestement, conduisent Freud à poser l’existence d’une pulsion de mort ?<br /> <br /> <br /> <br /> 1) La prise en considération, dans des registres très divers, des phénomènes de répétition (voir : Compulsion de répétition) qui se laissent difficilement réduire à la recherche d’une satisfaction libidinale ou à une simple tentative de maîtriser les expériences déplaisantes ; Freud y voit la marque du « démoniaque », d’une force irrépressible, indépendante du principe de plaisir et susceptible de s’opposer à lui. A partir de cette notion, Freud est conduit à l’idée d’un caractère régressif de la pulsion, idée qui, poursuivie de façon systématique, l’amène à voir dans la pulsion de mort la pulsion par excellence.<br /> <br /> <br /> <br /> 2) L’importance prise dans l’expérience psychanalytique par les notions d’ambivalence*, d’agressivité*, de sadisme et de masochisme, telles qu’elles se dégagent par exemple de la clinique de la névrose obsessionnelle et de la mélancolie.<br /> <br /> <br /> <br /> 3) D’emblée la haine était apparue à Freud comme impossible à déduire, du point de vue métapsychologique, des pulsions sexuelles. Il ne fera jamais sienne la thèse selon laquelle « … tout ce qu’on trouve dans l’amour de dangereux et d’hostile devrait plutôt être attribué à une bipolarité originaire de son être propre » (5 a). Dans Pulsions et destins des pulsions (Triebe und Triebschicksale, 1915), le sadisme et la haine sont mis en relation avec les pulsions du moi : « … les vrais prototypes de la relation de haine ne proviennent pas de la vie sexuelle, mais de la lutte du moi pour sa conservation et son affirmation » (4 b) ; Freud voit dans la haine une relation aux objets « plus ancienne que l’amour » (4 c). Lorsqu’à la suite de l’introduction du narcissisme* il tend à effacer la distinction de deux sortes de pulsions (pulsions sexuelles et pulsions du moi) en les ramenant à des modalités de la libido, on peut penser que la haine lui a paru présenter une difficulté particulière à se laisser déduire dans le cadre d’un monisme pulsionnel. La question d’un masochisme primaire soulevée dès 1915 (4 c) était comme l’index qui désignait le pôle du nouveau grand dualisme pulsionnel à venir."<br /> <br /> <br /> <br /> Et ce n'est pas encore complet...
Répondre
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité