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Sceptique
12 décembre 2017

ÉLECTION DU PRÉSIDENT DES LR: XAVIER BERTRAND NE SUIT PAS.

Sans être attendu, le geste de Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts de France, ne surprend pas. Il a, constamment, condamné certains thèmes de la campagne de Laurent Wauquiez, élu, Dimanche, Président des Républicains. 

Ces thèmes se rapprochaient trop de ceux du Front National, que Xavier Bertrand a constamment combattus, depuis que le parti fondé par Jean-Marie Le Pen représente l'extrême droite en France. Tellement présent dans le Nord de la France, que ce n'est que grâce au retrait de la Gauche socialiste, que Bertrand et les siens ont étés portés à la tête de la nouvelle Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, re-baptisée HAUTS DE FRANCE.

Xavier Bertrand est une personnalité politique importante de cette région. Député Maire de Saint-Quentin, dans l'Aisne. Brillant orateur, efficace organisateur, il a tenu une place essentielle dans la campagne présidentielle de 2007, qui a porté Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République. Il en a été, par la suite, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, puis, Ministre du Travail. Il a toujours gardé un oeil sur sa région, et, en particulier, il a âprement défendu le projet de canal Seine-Nord, depuis cinq ans en sommeil.

Tout naturellement, il a préféré se retirer du niveau national pour se consacrer à la Région, dans ses nouvelles limites, une des plus pauvres de France., des plus touchées par la désindustrialisation, et le chômage qui en résulte. Il ne se démène maintenant que pour cette cause.

Qui dit pauvreté, toutes causes confondues, dit présence en force du Front National. Qui a remplacé progressivement le Parti Socialiste et le Parti Communiste, délaissés par la classe ouvrière pour des raisons différentes. Le quinquennat, socialiste, de François Hollande, n'a pas épargné les habitants de la grande Région.

Les coups fourrés qui ont marqué la campagne présidentielle de cette année, funeste, tant pour la gauche que pour la droite, ont ouvert un boulevard à un candidat dont l'âge et le style ne disaient rien de bon aux politologues patentés, ou aux politiciens sûrs d'eux et dominateurs. La politique n'étant pas une science, elle s'est plantée, et c'est le surdoué amiénois qui s'est retrouvé au sommet du cocotier.

Il y est toujours, ce qui pour les vieux briscards de la politique, est proprement un scandale. La campagne de Laurent Wauquiers n'a pas décroché de ce "bashing" anti-Macron, et a offert en perspective un duplicata du Front National. "Il" a gagné, sur ce terrain étroit. Mais la participation n'a été que de la moitié des encartés. Pas fameux pour la suite!

C'est tout pour aujourd'hui!

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