GÉRALD DARMANIN À L'ÉMISSION "POLITIQUE", SUR FRANCE 2

Gérald Darmanin est une "perle", découverte, d'abord, par les électeurs de Tourcoing, dont il a été le Maire, puis, dans la foulée, Député, par les électeurs de la circonscription du Nord qui englobe Tourcoing. Xavier Bertrand, à l'époque ancien ministre de Sarkozy, et personnalité éminente et active, de ce qui alors, s'appelait toujours l'UMP, a invité le jeune parlementaire à une réunion publique de son micro-parti, La Manufacture.

Il nous l'a annoncé comme une fameuse recrue de la droite gaulliste, ce que l'intéressé a confirmé, auprès du groupe de travail rassemblé autour du thème de la laïcité. Son histoire personnelle, ses origines plurielles, lui avaient permis une réflexion profonde, rationnelle, exempte de passions peureuses, haineuses, ou flatteuses.

Son auditoire, attiré par son expérience, avait du mal à se hisser à son niveau de raison. Son calme, sa patience, m'ont séduit.

Par la suite, il s'est fait remarquer par ses talents d'organisateur de campagnes, à l'occasion de toutes les élections, locales ou partielles, pendant le quinquennat de François Hollande. Il a contribué au retour de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP, qu'il a re-nommée Les Républicains. Il a livré toute son ardeur aux Régionales, qui ont permis à Xavier Bertrand, de prendre la présidence de la Région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, tandis que Gérald Darmanin devenait son Vice-Président. Assez vite mobilisé au profit des campagnes pour la Primaire de la Droite et du Centre, puis de celle de François Fillon. Dont il s'est retiré lorsqu'elle a été compromise par l'attaque médiatique et judiciaire, qui l'a affaibli, et empêché d'être éligible, face à un Emmanuel Macron séduisant et convaincant.

Le futur Président avait évalué les talents de Gérald Darmanin, et dès son élection, il a appelé le jeune homme à participer à son gouvernement, à un poste de confiance, Ministre des comptes publics. Les médias et le peuple ont pu lui tomber dessus lorsqu'il a diminué de cinq euros mensuels une allocation logement. Plus récemment, sur la vague de la chasse aux cochons, il a eu sa dose, sous la forme de deux plaintes, dont une est déjà "classée sans suite".

L'émission de France 2, met sur le gril, périodiquement, un homme politique, qui, au cours de du "procès" (au sens premier du terme), va être confronté à deux ennemis politiques, et à deux, ou trois, "ennemis de classe".

Les politiques lancés contre Darmanin étaient Jean-Marie Le Pen, le vieux fondateur du FN, que j'ai trouvé "brave homme", respectueux du jeune homme, très modéré sur son engagement auprès d'Emmanuel Macron. Le jeune Ministre n'a pas été moins courtois et tolérant. Le second était un taureau furieux,, rouge "tomate", fumant et bavant, connu sous le nom d'Olivier Besancenot, "facteur-sans-lettres" de son métier*.qui a jailli de son enclos, et éructé tout le mal qu'il pensait du ministre et de son maitre. Ce qu'a pu lui répondre Gerald Darmanin était troublé par la furie du trotskiste. Je n'en ai rien retenu, j'ai attendu que ça passe. Comme ennemis de classe, j'ai retenu une contrôleuse de la SNCF, qui a insisté sur la justice des avantages, en regard de la pénibilité du métier....pour une femme, et la justification du statut. Elle n'a pas entendu les mots du Ministre. Aucun effet ne pouvait en être attendu.

Je m'en tiendrai à ces grandes lignes, essentielles. Les témoins commentateurs ont tous reconnu que le jeune ministre s'en était très bien sorti, n'avait que gagné en estime, en popularité.

Sceptique

 *Quand le leader trotskyste était facteur à Neuilly...sur Seine, les destinataires, "friqués", du courrier, devaient aller le ramasser sur le trottoir, au pied de leur immeuble.

Note complémentaire du 17 Mars 2018: La Lettre du Point de ce matin consolide, à partir d'informations et d'observations diverses, le portrait, positif, du jeune Ministre, en lequel le Président a distingué un...alter ego. Ces traits ou faits complémentaires confirment l'intelligence et le fort caractère de Gérald Darmanin. Derrière le dévouement pour ceux qu'il soutient, il n'y a pas de soumission.

Comme pour Emmanuel Macron, son intelligence se complète par celle du coeur. Ils étaient faits pour s'entendre.