AH, CES PAYSANS, ILS NOUS PRENNENT TOUT, NOS OISEAUX, NOS PAPILLONS, NOS ABEILLES!
La chasse aux paysans, la printanière, est ouverte, dans la presse, qui, du Monde à tous les autres, se donne le mot: DANS LES CHAMPS, IL N'Y A PLUS D'OISEAUX!, LA FAUTE AUX HUMAINS.
Je confirme, mais dès que je regarnis de graines mes nourrisseurs , ils arrivent de tous côtés, et se disputent jusqu"au dernier grain. S'ils ne sont pas dans les champs, ils sont dans les arbres qui parsèment une campagne pourtant vouée à la grande culture, céréales et autres. Comme les trafiquants de drogues, ils "chouffent"!
Autre scandale anachronique, quand mon jardin refleurit de tous côtés*, ce sont les abeilles et les autres butineurs qui rappliquent. Pas une fleur n'est visitée moins de vingt fois. Les apiculteurs du voisinage ne se plaignent pas, hors micro. Leurs ruches produisent.
Tous les médias, papier et autres, n'ont qu'un cri:"Arrêtons l'agriculture moderne! "Revenons au moyen-Âge!", réconcilions-nous avec les bonnes famines, régulatrices de la prolifération humaine. Des adeptes la pratiquent déjà, sur de petites surfaces. Sans tracteurs, c'est trop dur. Ce n'est bon, il parait, que pour la santé. Et le solde nourricier est positif.
Une réalité, qui a son poids dans l'affaire, dans nos campagnes nordiques, les villageois ne "sont pas très fleurs". Le gazon est plus simple d'entretien. Les espaces communaux et les cimetières compensent.
Mais si les oiseaux attendent dans les arbres d'être servis, ne partent pas vers les villes, qui, elles, les gâtent, il doit y avoir une ou plusieurs raisons, qui compensent les défaillances du campagnard moyen.. Une étude sérieuse ...pourquoi pas? Mais une guerre civile, même "picrocholine", non!
Sceptique
* Les fleurs que les insectes aiment, attendent des jours meilleurs.