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Sceptique
1 avril 2018

PENSÉE MAGIQUE À GAZA.

Depuis deux jours, les dirigeants du territoire palestinien de Gaza, lancent des "offensives pacifiques" contre le territoire israélien. Des groupes de civils partent à l'assaut des clôtures, criant leur lassitude d'être "assiégés", et réclamant "un droit au retour".

Un droit théorique, et probablement impossible à satisfaire, au bout de plus d'un demi-siècle de conflit. Les israéliens ne peuvent être dupes. S'ils se laissaient déborder par les civils, des hommes armés du Hamas pénétreraient sur leurs talons.

Pour l'empêcher, dissuader concrètement les assaillants, les gardes frontières tirent, en l'air, mais si la menace se précise ou s'intensifie, ils abaissent leurs armes, et arrosent la foule avec des balles réelles. Ça fait des morts. On ne voit pas comment ça pourrait se passer autrement. 

J'ai du mal à croire que les assaillants palestiniens comptent réellement sur un coup de pouce divin pour enfoncer les protections israéliennes. Leur comportement pourrait être, au contraire, de désespoir. Plutôt mourir que vivre selon les volontés du Hamas. Leur foi leur promet le paradis, ils s'offrent aux tirs israéliens. Aucun ne revient pour raconter la suite.

Sur ce front israélo-palestinien, la volte-face de la Turquie d'Erdogan complique la situation. "ON" compte sur Elle, ou Lui, pour peser de son poids, de sa puissance militaire, sans doute, aussi. Que vaudrait-elle sur ce terrain?

Le transfert de l'Ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem aurait sa part dans l'exacerbation des passions. On ne peut le nier, mais l'entêtement du Hamas dans l'espoir d'une victoire militaire sur Israël est tout autant irrationnel. Aucun gouvernement israélien ne baissera la garde, tant qu'un compromis sérieux ne lui sera proposé. Aucun signe de cette nature n'est perceptible. Israël maintient la paix par la force. Il ne dispose pas d'une autre solution. Les imprécations qui lui sont adressées sont le minimum syndical.

S'il se passe un jour quelque chose, ce sera loin de la "place publique".

Sceptique

Post-scriptum du 2 Avril 2018. 

Israël "aggrave son cas", en refusant toute commission d'enquête indépendante. "Elle" ne peut être que favorable aux assaillants. Qui ne peuvent agir qu'avec le "feu vert" du Hamas. Il parait que les gazaouis veulent remettre ça. Comme ce n'est pas "inconscient", il n'est pas nécessaire d'être un génie pour y voir une provocation. Pour aboutir à quoi? Quelques dizaines de morts pour rien.

Pour faire la paix, il faut être deux à la vouloir. Si la bataille ne désigne pas de vainqueur, il n'y a de compromis possible que sur le statu quo. Il faut se rappeler que le départ des israéliens de Gaza avait pour intention de permettre aux palestiniens de former un État, avec un gouvernement, en mesure de négocier une paix. Les gazaouis détruisirent tout ce que les colons israéliens avaient abandonné, cultures et élevages, et se jettèrent dans les bras du Hamas, qui en fit une tête de pont en vue d'une reprise de la guerre contre israël. Toutes les attaques en sont la première phase.

 

 

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Commentaires
S
À ma connaissance, le pétrole a plus de chances de se trouver de part et d'autre d'une fracture du sous sol dont les bords s'écartent et compriment les sédiments, qui se plissent. Le pétrole se collecte dans les plis. Or l'Égypte est précisément sur une fissure, celle de la Mer Rouge, qui pousse ses deux bords, l"africain, et l'arabe. Le pétrole de lOuest est en Libye, celui de l'Est est en Arabie.<br /> <br /> Quant au pétrole vénézuélien, il est très visqueux, et dot être "cracqué" Les spécialistes de cette technologie ont du partir sans transmettre leur savoir faire. Le communisme est un obscurantisme "militant".
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S
Je vous réponds avec un peu de retard sur cette question du pétrole en É gypte. On le cherche avec tant d'ardeur, que s'il y en avait, ça se saurait. Il arrive parfois de bonnes surprises, surtout en matière de gaz. Il parait que le sous sol de la Méditerranée orientale en recèle, ce qui fera le bonheur des riverains.
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S
Le problème turc est spécifique : Erdogan a entrepris d'effacer l'influence pernicieuse de Mustapha Kemal Atatürk (l'est il encore?). Quand le travail sera achevé, que restera-t-il de la moderne Turquie?<br /> <br /> Nos bons rapports avec les pays arabes ont le pétrole comme lubrifiant. Après ???
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S
Comme on dit chez nous, avec des si, on pourrait mettre Paris dans une bouteille! L’histoire se fait, peut, parfois, se défaire, mais ne se refait jamais à l’identique. Le sionisme a permis à des juifs, dont un nombre conséquent de rescapés de la shoah, de réaliser un refuge conforme au fantasme des fondateurs du sionisme. Le mauvais accueil par les musulmans, chapitrés par le Grand Mufti de Jérusalem, disciple de Hitler, a abouti à des combats, des massacres, et, dès la décision de l’ONU définissant les frontières, à une première guerre israélo-arabe, qui s’est achevée pour Israël par une superficie multipliée par X. Les suivantes ont complété, peu à peu, le territoire du nouvel État. Qui a bénéficié, à l’époque, du soutien de l’occident, honteux des effets de son anti-sémitisme, transformé en extermination par l’Allemagne hitlérienne. Le poids des États-Unis dans la coalition pro-israélienne a consolidé et garanti le caractère irréversible de l’existence d’Israël…..à notre échelle de temps.<br /> Mais pour renverser l’histoire, il faudrait que le monde musulman change, fasse le saut de six siècles qui sépare les mentalités et les civilisations des nôtres (infestées par la liberté de penser, en particulier de ne pas croire!)
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S
Le sionisme était laïque. La religion juive a contribué au statut inférieur des juifs dans toute l'Europe continentale, en le présentant comme la punition divine d'une faute contre LUI, contre sa Loi.<br /> <br /> La religion est revenue en force après la réussite de l'entreprise sioniste. Dont le choix de la Palestine comme objectif ne s'appuyait que sur l'histoire. Elle n'était qu'un territoire de l'Empire ottoman, mais comportant Jérusalem, la capitale historique.
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Sceptique
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