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Sceptique
19 mai 2018

LA....GRÈVE....SUITE.

Mon dernier billet lui était consacré, entre évaluation de ses succès, celle d'un possible échec.

Hier, les médias ont mis l'accent sur la lassitude de ses victimes, car il y en a, sûrement  sans solution de contournement, qui "rament" pour remplir leurs obligations de salariés ordinaires.

"Ils" ont, aussi, fait état des actes de sabotage des installations ferroviaires, et des manifestations hostiles de cheminots grévistes, envers ces "briseurs de grève" que sont les voyageurs obstinés. 

On ne peut pas être surpris des réactions des éléments "durs", aux évaluations répétées de la grève, soulignant son échec relatif.

C'est un "bras de fer", mais le premier qui pourrait être gagné par le gouvernement, qui a en pris sciemment le risque.

Jusqu'il y a un an, un tel mouvement de l'entreprise publique ne pouvait aller que vers sa victoire. Le glorieux passé était en faveur d'un même futur. 

Mais les meilleures choses doivent avoir une fin. L'ingouvernabilité de la République ne peut être gravée dans du marbre noir.

Sceptique

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Commentaires
S
Vous avez raison, sur le fond. Mais surtout, pour les syndicats, les grèves des services publics, sont des instruments de pouvoir politique. Ils en usent même si leurs syndiqués ne sont pas concernés(actions contre les réformes, indispensables, des retraites du privé). La puissance des syndicats français, tient à ce qu'ils n'ont aucune responsabilité civile ou pénale. Sauf fautes graves, de droit commun, commises par leurs mandants. Ils sont hors la loi...pour le moment.<br /> <br /> Il faudrait les institutionaliser, pour les rendre responsables, mais aussi obligatoires, liant leurs résultats à l'adhésion préalable, comme ça se fait ailleurs (États-Unis, entre autres)
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A
Les syndicalistes radicaux de la Sncf ont creusé eux-même la fosse de leur échec. A force de grèves régulières à répétition (alors qu’ils sont en situation d’avantages de toutes sortes bien au-dessus de l’ensemble des salariés de ce pays) ils ont fini par exaspérer les politiques, les usagers et les citoyens d’une manière générale. A trop réclamer, au-delà de la norme, ils se sont mis aux-mêmes en situation de rejet.<br /> <br /> Aujourd’hui, on demande à chacun de faire des efforts pour redresser le pays. Cela doit commencer par tous ceux qui sont des privilégiés (et certainement pas le pauvre salarié déjà au minimum et sans aucun avantage quel qu’il soit).<br /> <br /> C’est comme les pilotes d’Air France, payés comme des rois et qui se plaignent de ne pas avoir été augmentés ces dernières années. Mais la plupart des salaires du privé n’ont pas bougé depuis des années aussi (quand on ne se débarrasse pas des seniors pour embaucher des très jeunes à des salaires très largement inférieurs). Et les retraités dont les versements n’ont pas été revalorisés depuis des années aussi ! C’est quoi, cette mentalité ! Chacun pour soi ?<br /> <br /> La situation est telle que tout le monde doit faire des efforts, les nantis aussi et en premier lieu !!<br /> <br /> Et que l’on arrête de nous bourrer le crâne avec cette soit disante défense du service public.<br /> <br /> Les grévistes défendent avant tout et seulement leurs propres intérêts. Qu’ils prennent les français pour des benêts naïfs est plutôt scandaleux et offensant !.
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Sceptique
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