UN ÉCHO DE L'AFFAIRE WEINSTEIN .
La révélation du comportement de ce producteur américain de cinéma, qui échangeait ses faveurs contre celles des actrices, ne date pas d'un an, mais continue de faire des ravages.
Car, depuis le scandale, les vengeances mises en oeuvre par des victimes, et l'utilisation de l'accusation pour démolir un homme, défraient régulièrement cette nouvelle chronique, saturent les tribunaux et les journaux divers, "papier", ou audio-visuels. Nos hommes politiques figurent particulièrement sur la liste des procès intentés.
Il me semblait que "ça" se calmait, mais hier, c'est le cinéaste Luc Besson qui s'est vu accusé par une jeune actrice d'avoir ajouté à son audition ce test en nature. Dans son lit...à lui. Peut-être dans l'obscurité.
Il a, bien sûr, nié, mais cette défense ne suffit plus, depuis un an. Les hommes de cinéma sont plus faciles à suspecter, tant leur pouvoir de mettre en valeur une femme, est grand.
Malgré les ennuis de Weinstein, que le déluge d'accusations a accablé, les hommes continuent de désirer les femmes, et si l'une d'elles se glisse, pas trop habillée, dans leur lit, ils se croient invités.
Dans le cas de Luc Besson, il semblerait que la victime a attendu le matin pour aller au commissariat. Que faisait elle dans son plumard?
Notre société est devenue réellement prude, pour "un certain temps", qui ne cessera que lorsque les femmes reviendront à la raison. Reconnaitre l'appartenance de notre espèce au règne animal, lui-même partie de la nature vivante. Mais, pour les hommes, respecter leur refus, ne pas insister s'il est explicite.
Sceptique