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Sceptique
20 mai 2018

UN ÉCHO DE L'AFFAIRE WEINSTEIN .

La révélation du comportement de ce producteur américain de cinéma, qui échangeait ses faveurs contre celles des actrices, ne date pas d'un an, mais continue de faire des ravages.

Car, depuis le scandale, les vengeances mises en oeuvre par des victimes, et l'utilisation de l'accusation pour démolir un homme, défraient régulièrement cette nouvelle chronique, saturent les tribunaux et les journaux divers, "papier", ou audio-visuels. Nos hommes politiques figurent particulièrement sur la liste des procès intentés.

Il me semblait que "ça" se calmait, mais hier, c'est le cinéaste Luc Besson qui s'est vu accusé par une jeune actrice d'avoir ajouté à son audition ce test en nature. Dans son lit...à lui. Peut-être dans l'obscurité.

Il a, bien sûr, nié, mais cette défense ne suffit plus, depuis un an. Les hommes de cinéma sont plus faciles à suspecter, tant leur pouvoir de mettre en valeur une femme, est grand.

Malgré les ennuis de Weinstein, que le déluge d'accusations a accablé, les hommes continuent de désirer les femmes, et si l'une d'elles se glisse, pas trop habillée, dans leur lit, ils se croient invités.

Dans le cas de Luc Besson, il semblerait que la victime a attendu le matin pour aller au commissariat. Que faisait elle dans son plumard?

Notre société est devenue réellement prude, pour "un certain temps", qui ne cessera que lorsque les femmes reviendront à la raison. Reconnaitre l'appartenance de notre espèce au règne animal, lui-même partie de la nature vivante. Mais, pour les hommes, respecter leur refus, ne pas insister s'il est explicite.

Sceptique

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Commentaires
S
Il n'y a pas de "fumée sans feu, et une forme de "droit de cuissage" a du exister "de fait". La réaction est saine....jusqu'au retour d'un relâchement des moeurs (nous sommes dans une phase pudique). Depuis les années "soixante" du dernier siècle, nous sommes entrés dans une réelle instabilité, à la recherche "du bien mais pas trop."
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A
Oui, le monde du cinéma a besoin d’un bon nettoyage et de se rappeler à la bonne moralité. Oui, les abus qui ont été et sont exercés doivent être dénoncé. Oui, il faut rendre justice.<br /> <br /> Cela étant dit et assumé, la dépravation du monde du cinéma n’est pas l’exclusivité d’une poignée d’individus et elle trouve sûrement des niches en diverses personnalités notoires ou en des prétendant(es) à la notoriété.<br /> <br /> Devant le flot excessif de dénonciations, comment ne pas s’interroger sur la véracité de toutes les dénonciations ou, si cela est avéré, dans quelle mesure. <br /> <br /> On peut s’élever contre ces pratiques inadmissibles, voire insupportables. On ne peut également carresser l’idée que parmi les victimes supposées et déclarées, se sont glissés quelques cas où certaines y ont trouvé une occasion de mettre leur nom sur la scène médiatique. <br /> <br /> A la clôture du festival de Cannes, une italienne a avoué avoir été violée par Weinstein. On ne peut que s’associer à sa colère. Je me pose cependant la question. Pourquoi le dénoncer publiquement maintenant ? Si le but était de mettre Weinstein face à la sentence publique, cela n’a plus beaucoup d’effet puisque le sujet est déjà dénoncé depuis des mois avec déjà de nombreuses plaintes ? Mais en clôture de festival, effectivement, les médias s’en sont emparés, et oui, son nom a été mis en lumière…<br /> <br /> En conclusion, seule la justice peut apporter des affirmations. Le reste c’est de la communication….
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Sceptique
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