LE MALHEUR DE LA GAUCHE.
ELLE aurait du gagner, il y a un peu plus d'un an, mais la victoire lui a échappé. À cause d'une embrouille dont la doite a le secret. Elle devrait perdre, et par magie, "ELLE" inverse la répartition des voix.
Et c'est tellement bien fait, que le Conseil Constitutionnel, ce vendu, ne voit pas la supercherie, et entérine la victoire de la Non-Gauche.
Il faut tout refaire, et courageusement, la gauche reprend le combat, quand elle peut, où elle peut. Il lui reste les grèves et les manifs. Elle ne s'en prive pas. Soixante-sept millions d'habitants sont dans la rue au premier claquement de doigts.
Dans le temps, la contestation du nombre de manifestants existait, mais sans bases sonores. Quelques décibels de plus, il devenait satisfaisant.
De nos jours, une entreprise perverse a mis sur le marché un procédé de comptage visuel difficile à tromper. La Police, les responsables politiques, et les médias, y recourent. Les résultats sont tellement sévères que le nombre quatre est le multiplicateur minimum, pour parvenir au chiffre politiquement correct. Celui des organisateurs. Mais tant les citoyens casaniers que les méchants journalistes les ratiboisent.
Il y a de quoi pleurer, et les victimes ne s'en privent pas. Les vrais frustrés en rajoutent, et à la manif suivante, ils font encore plus de casse. Tant de bagnoles, tant de banques, tant de Mac'Do. Il y a un standing à tenir.
Quant à l'unique objet du ressentiment, le Président, il s'en tamponne, et il continue. Un têtu comme ça, on n'en avait pas encore vu!
Sceptique