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Sceptique
10 juin 2018

UN G7 POUR RIEN!

 un flash aperçu sur l'écran de mon téléviseur, ce matin: dès le dos tourné, le Président américain Donald Trump a renié sa signature des conclusions du laborieux G7, convoqué au Canada, présidé par Justin Trudeau.

"Il" y était arrivé, soigneusement le dernier, et sans cacher son hostilité, son principe "america first", et sans le préciser, "alone". Une comédie, avec force poignées de mains et tapes dans le dos, avec son comparse et néanmoins ennemi, Emmanuel Macron. 

In n'a rien accordé, le Président des États-Unis n'est plus le pilier du monde libre.

Il n'a rien obtenu, non plus. IL voulait faire réintégrer la Russie. Dans quel but? Pour y faire quoi? "Il" ne cesse pas de s'en plaindre, de s'en méfier. Mais il a décidé, je me répète, de laisser tomber les petits états alliés qui forment l'Europe.

Ça n'a surpris personne, Madame Merckel en premier. Notre Président a fait semblant d'y croire jusqu'à la fin.

Que va-t-il se passer, maintenant? Les responsables américains à cerveau normal vont ils essayer de corriger le tir, la collusion de fait entre les États-Unis et Vladimir Poutine, copains comme cochons, jusqu'à l'inévitable rupture?

Le dossier n'est pas refermé, ce n'est pas possible, dans son état.

Signature en attente!

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Commentaires
S
L'espèce humaine échappe à toute régulation naturelle, n'a pas de concurrent dans la nature, et trouve maintenant des solutions à tous les problèmes qui se posent à cause d'elle. Son point faible actuel est qu'une partie d'elle même s'oppose aux solutions proposées, pour ne pas déranger telle ou telle autre. Le souhait de voir disparaitre sa propre espèce ne se cache plus, se glorifie, même. Ce malthusianisme est une réalité de notre humanité. Là où il ne triomphe pas, les solutions sont trouvées. L'avenir dépend donc de l'issue de ce conflit interne, qui oppose les nantis à ceux qui sont encore loin de l'être.
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A
Bien sûr que les régimes et les nations ne se valent pas. Mais c'est justement en composant avec nos différences que nous arrivons à des compromis propres à maintenir un équilibre indispensable à la paix mondiale. Nous ne pourrons jamais empêcher divers conflits localisés ou des régimes délinquants mais nous pouvons éviter des crises généralisées irréversibles.<br /> <br /> Il est fort probable que les périodes les plus sombres soient devant nous. Surpopulation, crises économiques, crise environnementales, épuisement des ressources, crises alimentaires (réchauffement climatique, pollution, manque d'eau potable, nous n'arriverons plus à produire en adéquation avec la surpopulation croissante et incontrolable). <br /> <br /> Il faudra, par la force des choses et que nous le voulions ou pas, trouver des règles et des compromis communs si nous voulons tous « sauver les meubles ». L'ONU a sa place si nous avons la volonté de la réformer. Et ce compromis international ne pourra se faire qu'en concertation avec toutes les nations et pas de façon sélective.<br /> <br /> Tous les sorts des nations sont liés. Il n'y a pas d'initiatives qui n'ai de répercussion ou de dépendance sur le reste du monde.<br /> <br /> Nous pouvons nous enfermer dans nos convictions et nos certitudes intellectuelles et morales propres à notre société et penser que nous détenons l'exclusivité en la matière mais cela ne nous rendra que plus isolés. (ou on se fera seulement plaisir en petit comité inutile comme le G7).<br /> <br /> Enfin, le cas de Trump ne se pose pas. Le problème US n'est qu'une affaire pour un temps d'un seul homme, fortement fragile (malgré sa toute puissance) et extrêmement isolé. Il ne fait que passer...
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S
Je pense que toutes les civilisations, les sociétés, les régimes, et les systèmes ne se valent pas, ne peuvent pas être mis sur le même pied. Ce que je conteste chez Trump, c'est justement son abandon, pour ne pas dire plus, des valeurs fondamentales des États-Unis. Qu'ils n'ont pas rigoureusement respectées tout au long de leur histoire, mais qu'ils ont restaurées et remises en vigueur dès qu'ils en ont eu conscience. Trump défend au contraire l'immoralité, et la pratique. Le rapport de forces lui plait davantage.<br /> <br /> Les responsables politiques ne pratiquent pas l'ingérence, mais n'en pensent pas moins
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A
Il y bien évidemment des intérêts et des valeurs compatibles dans ce G7 mais on voit bien que l'économie ne se limite pas à quelques clubs privés. Il y a une interaction indubitablement mondiale dans l'économie. Les dispositions de Trump en sont l'exemple même. Elles impactent jusqu'au bout du monde. Et les réactions de contre-pied sortent des simples discutions fermées. Penser que nous allons subvenir à nous mêmes dans ce petit club (malgré la toute puissance américaine) est une erreur. Il faudra, à un moment donné, instaurer des règles de conduite internationales propres à maintenir l'équilibre économique mondial. Il ne pourra y avoir de suprématie dans la mondialisation. Il faut s'y résoudre, nous ne sommes plus le centre du monde. Pas plus que le G7.<br /> <br /> Quant aux valeurs morales, nous pensons avec prétention, détenir le modèle exemplaire qui devrait s'appliquer au monde. C'est certain dans nos esprit. <br /> <br /> Je préfère penser avec modestie que chaque nation évolue selon son histoire et son ancienneté dans le monde civilisé. Qu'il y a des nations condamnables mais que les contacts ouverts entre toutes les nations contribueront à faire évoluer les politiques et les pratiques vers un adhésion plus démocratique et humaine (pas forcément dans une opposition frontale, ni dans une réplique exact de ce que nous pensons être un modèle).<br /> <br /> Et puis enfin, comme le dit Macron (qui n'hésite pas à serrer la main à Trump), il faut parler et négocier avec tout le monde....
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A
Je suis un peu sévère sur cette question. Quelle est la raison d'être de ce G7 ? Idem pour le G8 ou G9 ou G de ce que l'on veut. Pourquoi le G7 n'inclut'il pas la Chine, la Russie ou d'autres ? Ces groupes ressemblent plus à des clubs de nations privilégiées. Un genre de nations Bobos de la géopolitiques ! Et on en fait partie, bien sûr... Des réunions de courtoisie ou l'on se tape sur le ventre en s'assurant qu'on est les meilleurs et qui n'aboutissent à rien. A fortiori lorsque l'un de ses membres incontrôlable se prend pour le souverain.<br /> <br /> Pour moi, qu'il s'agisse des ces clubs ou même, dans un autre domaine, de cet OTAN qui n'est plus réaliste par rapport à une menace militaire suggestive venant de l'Est, Il n'y a plus plus de raison d'existence pour ces réunions éparpillées et disparates.<br /> <br /> Je pense qu'il n'y a qu'une piste intelligente et raisonnable sur la communication et la gestion des états du monde. C'est celle de l'ONU. Elle n'a aujourd'hui qu'un pouvoir symbolique et inefficace par son manque de capacité d'opération et de décision dans des domaines d'action beaucoup trop restrictifs. Mais elle a son avenir. Parce qu’immanquablement, la mondialisation nécessitera à un moment donné et critique, la reconnaissance d'une institution capable d'ordonner et légiférer dans tous les domaines de relations internationales (militaires, commerciales, et autres ;..)<br /> <br /> En attentant, on tricote.... comme ce G7....
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Sceptique
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