LE GLYPHOSATE, SES "FAKE NEWS", SES DÉFENSEURS, SES ASSASSINS.
Lorsque que ce nom est osé, les cercles de famille s'enflamment, leurs canons tonnent.
Il y a celui de ses défenseurs, et utilisateurs, unis dans la démonstration de son innocuité et de son utilité. Le journaliste Patrick Cohen leur a donné la parole, dans son émission C à vous, et le journal l'Opinion a fait écho à cette plaidoirie.
Ce crime de lèse-Ségolène n'a pas plu à notre sainte internationale, qui malgré ses cures polaires (qu'on dit), a pris feu.
Et, même, fait feu. Sur Nicolas Hulot. Qui occupe la place qui devrait lui être réservée, et a aggravé son cas en ne lui obéissant pas.
Si le ministre de l'environnement n'est pas entré en campagne (au sens propre et au sens figuré), c'est par ordre de son chef, qui ne tient pas à une jacquerie avec ses panzers, même sans canons.
Son ancêtre au Ministère lui aurait rappelé qu'elle en était toujours la titulaire légitime, et lui avait donné l'ordre de lui obéir. Ce qu'il n'a pas fait.
Les agriculteurs en colère déversent sur la chaussée, grâce à leurs tomberaux, tout ce qui peut contrarier le gouvernement, sans leur coûter trop.
Les scientifiques en matières agronomiques, ont, eux, déversé les résultats de leurs études sérieuses, aux yeux du monde (sans majuscule). De ces dernières, il résulte que les dangers du glyphosate sont plus qu'imaginaires, faux, complètement faux*.Mais en France, ce n'est pas une raison nécessaire et suffisante. La croyance est l'égale des preuves (sauf pour la justice!)
Bien sûr, la politique a le pouvoir de s'imposer à la science, de lui clouer le bec. Il y a eu des précédents. Pas en France, pas encore, enfin, sur ce chapitre des phyto-sanitaires. Et sur celui de la pharmacologie à l'usage humain. Nos médicaments pourvus d'une AMM sont encore disponibles.
Sceptique
*La défense des produits inventés et mis sur le marché par la firme Monsanto (fusionnée avec Bayer), est souvent accusée d'être vendue à Monsanto. La fin du brevet , et les productions diverses de ce produit tombé dans le domaine public, ne sont jamais rappelés par les protestataires(de la ville).