AFFAIRE BENALLA: QUE VEUT LA MEUTE?

La peau bien blanche du Président. Pas celle, hâlée, de son garde du corps préféré. Les canines de Mélenchon et de Wauquiez se voient, frémissantes. J'oubliais celles de Dupont-Aignan, à l'affut de la bonne affaire, lui aussi.

Le silence du Président exacerbe leurs vociférations, permet tous leurs fantasmes de coup d'État "par défaut".

Car, à bien réfléchir, qu'y a-t-il de vraiment grave dans cette affaire, au point de mettre en danger l'État, qui se voit trahi de tous côtés..."car grands ils ont le gousier"?

Une affaire de "gorilles", chargés de la sécurité du Président, et de son épouse, et qui auraient fait déborder leur zèle au delà des limites fixées. De vrais manquements professionnels, dès qu'il s'agit de fonctionnaires de police. Ce que n'était pas Alexandre Benalla. Mais qui a eu l'imprudence de faire semblant.

Nos lois ne permettent pas les mélanges, les confusions. On est ce qu'on est, on n'est pas ce qu'on est pas! Abuser de la candeur des citoyens n'est pas permis. Cette remarque englobe les journalistes, qui se voient former une troisième chambre parlementaire, auto-déterminée, non élue.

Les fautes commises par Mr Benalla datent du 1er Mai 2018. Leur révélation date d'il y a quelques jours. Une sanction que notre opposition juge infiniment trop légère, aurait été infligée, mais il n'a pas été question de se priver des services de Mr Benalla. C'est fait, désormais. 

Mais bien sûr, ça ne suffit pas. Comme la Reine de Coeur, Émmanuel Macron aurait du crier:"qu'on lui coupe la tête!". Il ne l'a pas encore dit, se limitant à faire cesser sa collaboration. Il est pressé de s'exprimer, dans le même sens que les médias, la condamnation, et sa contrition.

Non seulement il l'a laissé en vie, mais il s'apprêtait à l'emmener en vacances à Brégançon, partager la piscine avec Brigitte el Lui.

Épouvantable! Horrible! Non? Le pays légal est intervenu à temps et à propos!

Je ne sais pas si depuis que j'ai commencé ce billet, le Président s'est enfin expliqué. Que dire de plus dans l'état de mes informations? Rien, honnêtement!

Je passe la main à la médiasphère, le quatrième pouvoir qui englobe notre sphère "tout court", et condamne à tout va, depuis le début, et davantage, d'heure en heure.

Sceptique

Comments

[Diotima]

Oui, absolument!

[Sceptique]

"Ça devait le "travailler", puisqu'il a mimé cette appartenance le 1er Mai, en intervenant contre des manifestants, équipé d'un casque de policier, et d'un brassard. ÇA fait partie de griefs cotre lui.

[Diotima]

Ce que j'ai lu en fait sur France info c'est qu'entre 2012 et 2015, il intègre le groupe Velours, une société de sécurité et de management des risques fondée par d'anciens policiers. Réserviste à la gendarmerie, il poursuit en parallèle des études de droit et obtient un master 2, avant d'arriver auprès d'Emmanuel Macron fin 2016, au moment du lancement de sa campagne présidentielle. "Il travaillait surtout sur la sécurisation des meetings et il était assez pro, je n'ai jamais été témoin d'un souci particulier" confie un membre de la campagne à franceinfo.

[Sceptique]

Je veux bien car je ne trouve rien qui réponde à cette question.

[Diotima]

Si, c'est une information confirmée. C'est un ancien policier. Je donnerai mes sources si besoin!