UN TITRE "EN OR"
Je l'ai relevé dans la Lettre du Point, de ce matin:"AFFAIRE BENALLA: ASCENSEUR POUR L'ÉLYSÉE."
Oui, mais pour qui?
Pas pour celui qui s'y trouve déjà. Dont le destin souhaité est la chute dans l'escalier qui jouxte, de coutume, l'ascenseur.
Le travail entrepris par l'opposition n'y est pas parvenu, malgré une préparation d'artillerie digne de la bataille de la Somme, dont nous vient le Président.
Mais chaque artilleur avait en tête celui pour lequel il faisait feu, quand ce n'était pas lui-même.
Quant à la cible, elle avait eu la prudence de se réfugier au delà des Pyrénées. Le souffle et le bruit étaient impuissants. "IL" est toujours là. L'Élysée est bien gardé*, pour Lui, quand il le décidera.
Entre le peuple mis en condition, et les propres forces de l'opposition, il y avait de quoi intimer au Président de se retirer.
Qui aurait pris les armes pour défendre la légitimité du Président Macron? Je n'ai pas senti de rumeur dans ce sens. Seules quelques objections timides. Ce qui a tenu bon, c'est l'État, sous ses diverses formes.Secoué, mais pas disloqué.
Le malheureux Benalla a bien tenu son rôle de fusible, force reste à la constitution, à ses fondations.
Les remplaçants putatifs d'Emmanuel Macron vont devoir attendre une nouvelle opportunité. Certains vont chercher à la provoquer.
À SUIVRE, DONC!
Sceptique
*L'Élysée, dans son sens de refuge des âmes (les bonnes), est, il me semble, "féminin". Mais le Palais républicain est, par usage, masculin. Mon experte hellène décidera.