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Sceptique
16 août 2018

LA TRAGÉDIE DE GÊNES, ET NOUS.

Cette catastrophe routière, inouïe, avec ses dizaines de voitures et de camions projetés dans le vide, par l'effondrement du tablier d'un pont surplombant un quartier populaire, a frappé des familles françaises, mais a, aussi, troublé les français, assiégés par les mauvaises nouvelles de notre réseau routier. La précision est importante, nos "ponts & chaussées" n'ont pas utilisé les modèles de Morandi, le constructeur de l'autoroute suspendue, brusquement effondrée. 

Mais il n'était question, ces jours-ci, que de l'état pitoyable de notre réseau routier et de ses "ouvrages d'art". À cause du manque de crédits, comme l'ont dénoncé les journalistes chasseurs d'économies, qu'ils qualifient de "radinerie". 

On est toujours un radin pour quelqu'un d'autre. En France, c'est sûr! Toujours Plus....et toujours moins. Parce qu'on ne peut pas plus! Il faut bien laisser quelques sous pour vivre, aux français. Ça dépend, s'exclament certains.....toujours aux riches! On est riche tant qu'on n'est pas pauvre est une évidence.

On en est là, depuis....la décentralisation! L'entretien du réseau routier incombe aux départements. Les conseillers généraux, proches de leurs électeurs gémissants, les ménagent. 

L'essentiel de la capacité contributive de français va à l'État, via la TVA et l'IRPP. Les finances départementales sont alimentées par les taxes immobilières, dont l'assiette n'a pas la même valeur que dans les métropoles.

Depuis le temps que l'impôt existe, le français ne l'aime toujours pas. Les élus, qui ont besoin de l'amour des électeurs, sont pris entre deux chaises: leur prendre l'argent nécessaire, Contre, ne pas leur prendre...

Je ne vois, de mon point de vue, qu'une solution: revenir sur la décentralisation de ce domaine public. Reconstituer la compétence nationale des ponts et chaussées sous la direction de ses cadres techniques, coiffés par un ministère,pour les grands axes contribuant à la fluidité du trafic.

Je sais que je vais déplaire aux politiques qui ont appelé de leurs voeux ce transfert de compétences. Mais un changement de système se juge à ses résultats. Le système éclaté résultant de la décentralisation, tombe en panne dès qu'un phénomène climatique d'ampleur vient déranger la routine. La réactivité reste un moment confinée à son territoire. On peut dire que chaque hiver s'accompagne d'un "bordel" local, sans....joie!

Mon argument global  s'appuie sur l'histoire de notre pays. Partie d'un centre d'autorité et de décision, irradiant vers les contrées composant l'ensemble. Toutes ne présentaient pas les mêmes difficultés. 

L'alternance, au fil de l'histoire, de phases de puissance ou d'affaiblissement du pouvoir central, donnent l'avantage de l'efficacité  aux périodes de pouvoir central fort. C'est tout!.

Sceptique

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Commentaires
D
On l'a bien compris!! Car « la répétition est la mère de l'apprentissage »!!!
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S
IL N'Y A DU'UNE FOI, LA MAUVAISE!!!<br /> <br /> <br /> <br /> J.P.Sartre
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D
PS: Pour le vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini, c'est la faute de l'Europe... "En 2018, il n'est pas possible de mourir ainsi. S'il y a des contraintes européennes qui nous empêchent de dépenser de l'argent pour sécuriser les écoles où vont nos enfants ou les autoroutes sur lesquelles voyagent nos travailleurs, nous nous mettrons toujours en avant la sécurité des Italiens", a-t-il écrit sur Twitter et Facebook mardi soir.<br /> <br /> <br /> <br /> Selon un journaliste de Buzzfeed, l'Union européenne avait pourtant donné son accord pour allouer 10 milliards d'euros à l'Italie pour des dépenses d'infrastructure, y compris à Gênes.
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Sceptique
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