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Sceptique
22 octobre 2018

MALFORMATIONS FOETALES, RÉVÉLÉES À LA NAISSANCE.

Des malformations des membres supérieurs, ou leur atrophie, affectant des nouveaux-nés, sont appparus comme "relativement"  nombreux, en trois points alignés de notre territoire, entre le Jura et le Perche, si ma mémoire est valable.

Des recherches ont déjà été menées dans ces lieux de fréquence anormale, sans qu'il en résulte un facteur se dénonçant par sa fréquence. 

Le drame de la thalidomide a orienté les recherches vers les substances chimiques. Notre Ministre de l'Environnement, a très "scientifiquement" mis en cause les pesticides utilisés par les agriculteurs. Il n'y en pas que le long de cette ligne, mais bast!

Ces anomalies du parcours embryonnaire et foetal ne sont pas spécifiques de notre espèce. Les éleveurs en ont parfois la mauvaise surprise. La médecine de mes débuts parlait de "brides amniotiques", susceptibles d'avoir gêné le développement de tout ou partie d'un membre. Mais sans preuve, l'échographie n'étant pas encore disponible. À son niveau actuel de perfectionnement, elle devrait permettre le dépistage précoce de ces anomalies. Mais pour quelle solution?

Dans mon entourage familial et professionnel, j'ai eu à connaitre deux cas, dont l'un incompatible avec la vie. Un épisode infectieux avec éruption cutanée, de cause virale, avait été observé dans les premières semaines de la grossesse. Il est raisonnable de l'imputer comme cause....exceptionnelle. Car les infections virales sont très fréquentes.

Les observations qui agitent  actuellement l'opinion, au point de la cliver, doivent aboutir à la découverte d'un facteur plausible,  commun aux trois foyers observés. La rigueur scientifique devra être...rigoureuse! Tellement le risque d'une imputation délirante est important.

Sceptique

P.S. Des parents d'un enfant victime de ces malformations (atrophie des membres supérieurs) ont révélé avoir été avertis grâce à l'échographie. Comme dans le cas de trisomie 21, l'interruption de grossesse est licite, mais il appartient aux futurs parents de la demander, ou de l'accepter si elle leur est proposée. C'est une décision douloureuse, mais raisonnable.

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Commentaires
S
À tout effet, il y a une cause. À chercher, car elle n'est jamais évidente. La vie d'aujourd'hui nous en impose-t-elle plus qu'autrefois? La mortalité infantile est à son plancher Mais aucun nouveau-né n'est absolument parfait. Quand on est informé de ce qu'est l'embryogenèse, on peut être surpris de la rareté des malformations.
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D
Je lis dans la presse que "l'expertise collective de l'Inserm indiquait que les expositions, « même de faible intensité », au cours de la période prénatale ou périnatale, augmentent le risque de développer des malformations congénitales à la naissance ou, plus tard dans la vie, certains cancers cérébraux et sanguins, mais aussi de présenter des troubles cognitifs ou neuro-comportementaux (atteinte de la mémoire de travail, troubles de la motricité fine). Encore ne s'agit-il que des effets documentés avec un haut niveau de confiance – nombre d'effets soupçonnés n'ayant pas fait l'objet de suffisamment de recherches." (le Monde du 4 juiller 2014).<br /> <br /> <br /> <br /> Cela étant dit "augmenter le risque" indique une corrélation et pas une cause...Tout peut être potentiellement cancérigène et nos multiples précautions ne feront qu'accroître la psychose collective ou la...paranoia. La situation me semble sans issue.
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Sceptique
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