PRÉSIDENT...QUEL MÉTIER!
Lu dans le Courrier Picard du jour, ce commentaire de la prestation d'Emmanuel Macron, hier.
Réunir fin du monde et fin du mois montre qu'il n'entend pas les manifestants. Et réciproquement, non?
Fondée, ou non fondée, la crainte majeure de notre société....européenne, est précisément la fin certaine de notre monde. À quelle échéance? Qu'importe! Le temps passe vite, et gouverner, c'est prévoir. Quant à l'autre définition du temps, beau ou mauvais, il est prévu par les gourous de l'avenir climatique, qu'il ne sera que mauvais. Par excès ou par défaut.
Année après année, les températures moyennes progressent de quelques centièmes, indexées sur le taux croissant du taux de CO2 dans notre atmosphère. On oublie qu'une élévation de la température est aussi une cause de décharge de CO2, en raison de l'activation de tous les métabolismes des végétaux et des micro-organismes. Ce facteur "effet" est ignoré, par ignorance, ou déni. C'est politiquement incorrect, évidemment. Car où est la responsabilité de l'homme dans ce cas particulier? Qu'elle soit indirecte ne change rien à l'affaire.
Il me semble "normal" que ces prédictions "interpellent" nos gouvernants de tous rangs. Nous leur demandons de satisfaire nos besoins et nos appétits, et leurs conseillers écologistes leur serinent qu'ils nous envoient dans le mur. en nous donnant satisfaction.
Qui a raison? Les deux, mon général! Ce n'est pas possible, si un des aboutissements est la fin de notre monde!
Je ne suis pas surpris par ce conflit d'intérêts. Je le vois venir depuis longtemps. Il n'a pas rendus meilleurs les hommes. Il ne fait pas l'unanimité entre eux, ne les réconcilie pas. C'est toujours la faute de l'autre.
Ce que je constate, aussi, c'est que la lutte contre le réchauffement climatique anthropique est autant inégalitaire que les bienfaits des sociétés modernes. Les pays "riches" s'en sortiront mieux, les citoyens riches, aussi. S'ils ont trop chaud, ils iront chez Poutine. Au moins en vacances d'hiver.
En attendant, nos gilets jaunes sèment la perplexité. Ils protestent contre la fin d'un monde qui leur faisait une place normale. Ils avaient les moyens de posséder une automobile, de l'utiliser pour aller à leur travail, les jours ouvrés, et en vacances, les autres.
Le prix des carburants, les taxes qui les frappent, ont déjà beaucoup augmenté, et ce n'est pas fini. Une nécessité, dit le président, "brieffé" par ses confesseurs de l'Église des consommmateurs du dernier jour.
Hélas, les hommes de peu de foi (écologiste)....le restent. Ils ne veulent pas payer le denier du culte!
De quoi sera fait l'avenir? Sceptique je suis, sceptique je reste. Je reconnais qu'un Président de le République n'a pas ce choix.
Sceptique