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Sceptique
28 novembre 2018

PRÉSIDENT...QUEL MÉTIER!

Lu dans le Courrier Picard du jour, ce commentaire de la prestation d'Emmanuel Macron, hier.

Réunir fin du monde et fin du mois montre qu'il n'entend pas les manifestants. Et réciproquement, non?

Fondée, ou non fondée, la crainte majeure de notre société....européenne, est précisément la fin certaine de notre monde. À quelle échéance? Qu'importe! Le temps passe vite, et gouverner, c'est prévoir. Quant à l'autre définition du temps, beau ou mauvais, il est prévu par les gourous de l'avenir climatique, qu'il ne sera que mauvais. Par excès ou par défaut.

Année après année, les températures moyennes progressent de quelques centièmes, indexées sur le taux croissant du taux de CO2 dans notre atmosphère. On oublie qu'une élévation de la température est aussi une cause de décharge de CO2, en raison de l'activation de tous les métabolismes des végétaux et des micro-organismes. Ce facteur "effet" est ignoré, par ignorance, ou déni. C'est politiquement incorrect, évidemment. Car où est la responsabilité de l'homme dans ce cas particulier? Qu'elle soit indirecte ne change rien à l'affaire.

Il me semble "normal" que ces prédictions "interpellent" nos gouvernants de tous rangs. Nous leur demandons de satisfaire nos besoins et nos appétits, et leurs conseillers écologistes leur serinent qu'ils nous envoient dans le mur. en nous donnant satisfaction.

Qui a raison? Les deux, mon général! Ce n'est pas possible, si un des aboutissements est la fin de notre monde!

Je ne suis pas surpris par ce conflit d'intérêts. Je le vois venir depuis longtemps. Il n'a pas rendus meilleurs les hommes. Il ne fait pas l'unanimité entre eux, ne les réconcilie pas. C'est toujours la faute de l'autre.

Ce que je constate, aussi, c'est que la lutte contre le réchauffement climatique anthropique est autant inégalitaire que les bienfaits des sociétés modernes. Les pays "riches" s'en sortiront mieux, les citoyens riches, aussi. S'ils ont trop chaud, ils iront chez Poutine. Au moins en vacances d'hiver.

En attendant, nos gilets jaunes sèment la perplexité. Ils protestent contre la fin d'un monde qui leur faisait une place normale. Ils avaient les moyens de posséder une automobile, de l'utiliser pour aller à leur travail, les jours ouvrés, et en vacances, les autres. 

Le prix des carburants, les taxes qui les frappent, ont déjà beaucoup augmenté, et ce n'est pas fini. Une nécessité, dit le président, "brieffé" par ses confesseurs de l'Église des consommmateurs du dernier jour.

Hélas, les hommes de peu de foi (écologiste)....le restent. Ils ne veulent pas payer le denier du culte!

De quoi sera fait l'avenir? Sceptique je suis, sceptique je reste. Je reconnais qu'un Président de le République n'a pas ce choix.

Sceptique

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Commentaires
D
Suivez:<br /> <br /> "La Grande Explication" entre Gilets jaunes et membres du gouvernement sur LCI avec David Pujadas
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P
vous le savez je partage votre point de vue (sur ce sujet)...il demeure fort regrettable que le dernier comité Théodule n'ait inclus aucun contradicteur sur le climat pour faire vraiment scientifique !! on appellera cela du lobbying mais vous avouerez que ce sont des méthodes dignes des propagandes totalitaires.<br /> <br /> A réfléchir:<br /> <br /> Qui peut croire que les vieux diesels puis d'autres plus récents et ensuite les véhicules à essence etc...vont disparaitre comme par enchantement parce qu'on aura éduqués ou taxés leurs utilisateurs ?elles quitteront d'abord les rues de Paris chères à Mme Hidalgo pour être revendues d'occasion dans des banlieues ,les provinces et finir sur un autre continent.<br /> <br /> On aura déplacé le problème ailleurs sur la planète .Donc efficacité nulle<br /> <br /> Voilà ce que le dogmatisme climato/écologique propose: "envoyer les particules fines au loin pour que le foehn nous les ramène en Savoie "<br /> <br /> Le bon sens ne nous dit-il pas qu'il faut savoir donner le temps au temps ?
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D
Alain faure (sciences po) explique que le mouvement des gilets jaunes nous renseigne sur ce que le politologue Christian Le Bart qualifie avec justesse comme la "montée conjointe du métier d’individu et de l’égo-politique."<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a, d’un côté, les colères et les rancœurs qui s’expriment bruyamment à travers les réseaux sociaux (facebook, tweeter...) loin du sas classique des partis, des syndicats et des cercles catégoriels ou identitaires. Et, de l’autre, des élus qui font de la politique de façon complètement égocentrée, c’est-à-dire en reformulant toutes les questions à l’aune de leur trajectoire et de leur propre ressenti.<br /> <br /> <br /> <br /> "Les deux tendances sont saisissantes sur un point inédit : dans les deux cas, les diagnostics sont surdéterminés par la charge émotive de leur expression. La légitimité des arguments avancés tient d’abord dans l’intensité affective du propos alors que, classiquement, c’est plutôt dans la délibération et l’apprivoisement des passions que les convictions et la raison politiques sont mises en récit."
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Sceptique
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