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Sceptique
6 décembre 2018

LA CRISE POLITIQUE QUI S'AFFIRME PROFITERA À L'EXTRÊME GAUCHE. UNE GRAVE MENACE POUR NOS LIBERTÉS.

Le parcours de la presse mise en ligne cette nuit, est tout simplement effrayant. Sous les coups de boutoir des gilets jaunes, et de tous les mouvements radicaux, tant d'extrême droite que d'extrême gauche, qui profitent de l'affaiblissement du pouvoir légitime, ce dernier pourrait s'effondrer à court terme, entrainant le Président de la République, lui-même, accablé par un hallali haineux qui dépasse l'entendement.

Comment avons-nous abouti à ce désastre politique, en quelques semaines, en dépit de la légitimité indiscutable du Président, de ses représentants à l'Assemblée Nationale, formant une majorité "confortable"?

Sans doute, les flots d'informations, d'accusations, de dénonciations, qui sont diffusées par les réseaux sociaux, version moderne du "téléphone arabe", ont fait sauter toutes les sécurités dont dispose une société moderne. La sur-information tue l'information, en l'infiltrant  de "fake-news" déstabilisantes.

Ça pourrait bien changer prochainement, avec les promesses, ou les annonces de blocages divers par ceux qui en ont les moyens, mais encore hier, l'essentiel, le pain, l'électricité, le téléphone, INTERNET,étaient disponibles, les chaines d'information glosaient en continu sur nos déboires politiques, mais moins que sur l'anniversaire de la disparition de Johnny. Les commerces devaient être ouverts et approvisionnés, peut-être pas à 100%, mais sans pénurie grave de produits essentiels.

Notre pays connaissait çà ou là des pénuries d'essence, en rapport avec les blocages de raffineries ou de dépôts de carburants. C'est devenu banal, le moyen le plus facile et efficace d'exprimer son mécontentement.Le souci des victimes possibles de ces blocages, est le dernier de leurs auteurs. Ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas subir soi-même est à chercher dans sa poubelle.

Ça pourrait bien sûr changer, si le pouvoir républicain s'effondrait. Au moins trois, ou quatre,poignards ,s'abattraient sur l'agonisant .L'étape suivante n'est pas encore représentable. De toute façon, ce sera pire que la tyrannie macronienne. 

À suivre, mais en serrant les fesses! On l'aura voulu!

Sceptique 

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Commentaires
P
Il n'y a pas que l'extrême gauche qui agit derrière les gilets jaunes; l'extrême droite est aussi très présente. Je me permets d'envoyer cet article de Jean-François Kahn<br /> <br /> <br /> <br /> IL Y A DES JOURS OÙ ON A HONTE.<br /> <br /> Par Jean-François Kahn.<br /> <br /> <br /> <br /> A propos du chaos parisien.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi peut-on écrire, dans un journal belge comme celui-ci, ce que se sont interdits d’écrire les journaux français…?<br /> <br /> Car enfin, tout était prévisible.<br /> <br /> J’ai largement souligné, dans ces colonnes, ce que le mouvement des « gilets jaunes », au-delà de ce qu’il exprimait de colères profondes (c’est-à-dire montant des profondeurs) et d’aspirations légitimes, avait de contradictoire et d’ambiguë, charriant le meilleur et le pire, amalgamant à côté des cris de détresse d’apolitiques excédés, rages et rancoeurs de l’ultra droite comme de l’ultra gauche, néofascisme et anarcho-bolchevisme, dissous ensemble dans le même torrent incandescent.<br /> <br /> <br /> <br /> Une racaille pilleuse se jetant à son tour dans la fournaise, comme toujours, ça ne pouvait que déboucher sur le chaos que Paris a vécu l’autre samedi.<br /> <br /> Or, cet aspect de cette manière d’insurrection, les médias, qui, tous, feignirent d’appuyer, sans aucun recul, cette révolte, ont préféré presqu’unanimement l’occulter. Les médias de droite pour ne pas voir la dimension gauchisto-anarchiste, les médias de gauche pour effacer la dimension poujadisto-fascisante. Tous s’interdisant de se demander, en outre, pourquoi un mouvement bénéficiant a priori d’un tel soutien populaire (qui oserait, il est vrai, être opposé à la baisse des impôts et à l’augmentation du pouvoir d’achat !), ne mobilisait, dans la rue, que des minorités activistes.<br /> <br /> Quand, en vérité, a-t-on assisté à un tel déferlement de démagogie ?<br /> <br /> On me permettra donc, ici, de vider mon sac.<br /> <br /> J’ai dirigé, à Paris, un journal qui ne cessa de dénoncer la politique qui tendait à sacrifier le commerce de proximité à l’impérialisme des grandes surfaces, à fermer systématiquement les petites lignes secondaires de chemin de fer ou à supprimer les hôpitaux des petites villes sans se soucier du fait qu’on accélérait ainsi la désertification rurale.<br /> <br /> Un journal où l’on mit en garde contre la tendance (ainsi le CICE ou le « pacte de compétitivité ») à délaisser toute relance de la demande au nom de l’exclusivisme d’une relance par l’offre, ce qui revenait à faire systématiquement l’impasse sur la question du pouvoir d’achat, tendance également à ne mettre l’accent que sur le « coût du travail », comme si sa seule dimension était non sa nécessité sociale mais, précisément, son coût.<br /> <br /> Or – surprise ! – ceux-là mêmes qui qualifiaient volontiers ces positions de ringardes, de poujadistes et pourquoi pas de « populistes », sont soudain devenus des partisans enflammés, sans aucun recul critique, des « gilets jaunes » qui sont pourtant, en la matière, les enfants perdus de leurs propres erreurs et aveuglements économique, sociétal et politique.<br /> <br /> Mieux : nous nous sommes également opposés, constamment, à ceux d’entre eux, en particulier à gauche, qui qualifiaient justement de « populiste » tout ce qui avait simplement le tort de ne pas adhérer à leur conception de l’ordre établi – de leur ordre établi – et voilà que, confrontés à un phénomène effectivement, cette fois, réellement « populiste », ils renoncent à toutes leurs réticences d’hier et applaudissent. Hier – et Dieu sait que nous l’avons dénoncé également -, ils voyaient également le spectre de l’extrême droite partout (toute personne qui posait la question de l’insécurité ou de la pression migratoire était « lepénisée »), or, soudain, ce spectre ils ne le voient plus nulle part alors même que cette extrême droite a joué un rôle déterminant dans le déclenchement du mouvement « gilets jaunes ».<br /> <br /> N’en doutons pas : cette crise laissera des traces. De terribles traces. Politiquement Emmanuel Macron n’y survivra sans doute pas (Jean-Luc Mélenchon non plus qui a affiché une collusion assumée avec le Rassemblement National, ex-Front National). Mais les médias, les politiciens en général et un certain nombre d’intellectuels qui, souvent par méprisable trouille ou opportunisme au mieux, ont renoncé à tout ce à quoi ils s’identifiaient jusqu’ici, en seront eux aussi les victimes.<br /> <br /> Quant à la France, elle, comme toujours, elle paiera au premier chef les pots cassés (ce qui, en l’occurrence, est le souhait des deux extrêmes).<br /> <br /> En attendant on aura eu la « triste joie » de voir Marion Maréchal-Le Pen manifester aux côtés de jeunes gens scandant « à mort le capitalisme ! », Laurent Wauquiez bénir des casseurs qui s’en prenaient aux riches, des écologistes applaudirent les adversaires d’une taxe dite « écologique » et le Parti Socialiste se rallier honteusement à des « insurgés » qui les vomissent.<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a des jours où l’on a honte.
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S
Les déboires de Carlos Ghosn , brillant industriel sont imputables aux japonais, protecteurs de Nissan et autres firmes nippones. Sont-ils fondés? Par sur ses talents, mais sur ses faiblesses. Ce sont ces dernières qui perdent les hommes, de nos jours. Nous traversons une phase rigoriste sur tous les plans.
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Z
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Je poursuis mon "réquisitoire" envers la présidence Macron...<br /> <br /> <br /> <br /> La France n'a jamais été aussi isolée sur le plan géopolitique que depuis ce dernier quinquennat: pour son premier 14 juillet, le Président Macron, s'enorgueillit d'accueillir le Président Donald Trump en véritable "guest star"...<br /> <br /> <br /> <br /> Et aujourd'hui, elle en est où la relation avec les États-Unis? Donald Trump ne manque pas une occasion pour se moquer d'Emmanuel Macron via ses tweets intempestifs... En Europe, la Chancelière allemande, Angela Merkel, a habilement joué la montre jusqu'aux dernières élections fédérales qui l'ont irrémédiablement affaiblie. Les grandes ambitions françaises de mutualisation des dettes (eurobonds), d'un budget européen et d'un ministre des finances européen ne sont plus à l'ordre du jour. La Ligue Hanséatique veille au grain!<br /> <br /> <br /> <br /> La Grande-Bretagne? Les Britanniques ont pris le large... et ne joueront plus ce rôle utile de contrepoids dans le "ménage à trois" que constituaient la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. On est loin de la connivence qui semblait rapprocher Nicolas Sarkozy et David Cameron (intervention conjointe en Lybie) et lorsque Boris Johnson s'installera au 10 Downing Street... on regrettera tous Theresa May! Quant à l'Italie, alliée traditionnelle, historique de la France au sein de la géopolitique européenne, la crise migratoire en a fait un adversaire... Même la petite Belgique s'est permise un pied de nez envers la France dans le dossier du renouvellement de son escadrille de F-16: elle a opté pour l'offre américaine de F-35...<br /> <br /> <br /> <br /> Le seul leader d'envergure qui a constamment témoigné du respect envers le Président Macron, c'est le Président Vladimir Poutine --et c'est aussi le seul à subir les avanies des médias français...<br /> <br /> <br /> <br /> Et que dire du traitement brutal infligé à Carlos Ghosn... Non pas "un" grand patron français mais LE patron français le plus respecté tant en France qu'à l'étranger --jusqu'à son incarcération par la justice nipponne. Son cas est à rapprocher de celui de Meng Wanzhou, la CFO de Huawei, récemment arrêtée par la justice canadienne: gageons que, contrairement à l'infortuné Ghosn, Mme Meng ne passera pas Noël en prison!<br /> <br /> <br /> <br /> On le voit, tous ces événements démontrent que la France ne jouit plus du respect, au plan international, auquel elle était accoutumée...<br /> <br /> <br /> <br /> Salutations,<br /> <br /> Zwartepiet
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Z
Erratum à mon précédent message: le taux d'abstention à l'élection présidentielle de 2017 fut de 25% et non de 60%...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/07/presidentielle-2017-abstention-record-pour-un-second-tour-depuis-l-election-de-1969_5123757_4854003.html
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Z
Re: Comment avons-nous abouti à ce désastre politique, en quelques semaines, en dépit de la légitimité indiscutable du Président,...<br /> <br /> <br /> <br /> Légitimité indiscutable?! Avec plus de 60% d'abstentions au second tour? Et le lynchage médiatico-judiciaire de François Fillon?<br /> <br /> Tiens, justement: où en est l'enquête au sujet de François Fillon et de son épouse Pénélope? Nulle part, évidemment... Mais quand bien même s'achèverait-elle par un "non lieu", ça serait TROP TARD! On ne peut plus revenir en mars/avril 2017 et rejouer l'élection présidentielle...<br /> <br /> <br /> <br /> Pour ma part, je considère l'élection d'Emmanuel Macron comme une pure escroquerie démocratique! Certes, Macron est sympathique, brillant et humaniste... mais il est évident qu'il fut IMPOSÉ aux Français par l'establishment.<br /> <br /> <br /> <br /> Emmanuel Macron, incarnation du renouveau? Messie providentiel qui surgit au beau milieu du "Vieux Monde" et sa cohorte de politiciens ringards? Ah! Laissez-moi rire: Emmanuel Macron, c'est Pompidou 2.0. Souvenez-vous: il y a plus de 50 ans, un ancien banquier de Rothschild devenait ministre (du Général) avant d'accéder, à son tour, à la Présidence de la République... A peu près à la même époque, un autre "élément prometteur" du monde politique français, Henri Emmanuelli (1945-2017) faisait également ses premiers pas chez Rothschild...<br /> <br /> <br /> <br /> L'ENA, un compagnonnage avec le philosophe Paul Ricoeur, un écolage de cabinettard (belgicisme!) auprès du Président F. Hollande et hop! le tour est joué: Emmanuel Macron est lancé sur l'orbite présidentielle...<br /> <br /> <br /> <br /> Mais, dites-moi, cher Sceptique, elle est où, dans ce parcours classique de premier de classe, la nouveauté? l'originalité?<br /> <br /> <br /> <br /> Certains beaux esprits voient en Macron le Kennedy français... Mais JF Kennedy, lorsqu'il fut élu (contre Richard Nixon) en 1960, avait déjà une longue carrière politique derrière lui: 6 ans comme Représentant (1947-1953) et 7 ans comme Sénateur (1953-1960) du Massachusetts...<br /> <br /> <br /> <br /> Si l'on assiste, aujourd'hui, à l'explosion en plein vol de la présidence Macron, eh bien, on le doit aux apprentis-sorciers de l'establishment qui ont cru pouvoir choisir, en petit comité, le Président de la République Française --et abuser l'opinion publique.<br /> <br /> <br /> <br /> Salutations,<br /> <br /> Zwartepiet
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Sceptique
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