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Sceptique
12 décembre 2018

L'ATTENTAT DE STRASBOURG RAPPELLERA-T-IL AUX FRANÇAIS QUI EST LEUR VRAI ENNEMI?

ILS se sont mis dans la tête, avec ou sans gilet jaune, que leur ennemi était le Président qu'ils avaient élu il y a dix-huit mois.

Le tueur de Strasbourg aura-t-il réussi à rafraichir notre mémoire? Celui de Trèbes, avec le même nombre de victimes, a déjà été oublié. On peut craindre que celui de Strasbourg profite de ce penchant à l'amnésie. 

Nous le vérifierons ce prochain Samedi, par l'annulation ou le maintien de la razzia sur le coeur de Paris. Les forces du maintien de l'ordre auront, ou n'auront pas, le droit de se reposer*.

Nous avons la mémoire courte**, mais une demi-semaine, c'est "peanut" comme dirait notre ami Trump.

Quant à l'avenir, encore à distance, la palette des propositions sera assez large, du rideau de fer tourné vers la sortie, ou vers l'entrée. Nous aurons le temps d'y penser, de choisir.

Sceptique

*Les derniers propos de gilets jaunes sont en faveur d'une manifestation hebdomadaire. Delinda est Lutecia.

**Je ne rappellerai pas qui nous a fait cette remarque.

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Commentaires
S
Le rejet de l'immigration non européenne est leur plus petit commun dénominateur. Ils en font le reproche, unanime, à l'Union Européenne.
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S
Il est logique de retrouver les nationalistes anti-européens(euro-sceptiques est un terme trop faible), parmi les phobiques de l'immigration. Ils font pression pour une régression de l'engagement européen, et le refus d'accueillir les immigrés, d'où qu'ils viennent. Ces derniers ne sont motivés que par le décalage des niveaux de vie, dont ils sont parfaitement informés. Les citoyens normaux sont tiraillés entre leurs valeurs héritées du christianisme, et la menace des déséquilibres financiers et démographiques qui pourraient être la conséquence d'une immigration incontrôlée.<br /> <br /> Chaque pays héberge des partis extrémistes sur cette question.
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S
Vous défendez votre implication de "l'establishment " dans la candidature de Macron. Je ne l'ai pas vécue ainsi. Elle m'est apparue autonome, presque solitaire, applaudie par son mentor Gérard Collomb. Mais les ralliements, dont le mien, ont été rapides et nombreux. J'étais un supporter de François Fillon depuis Juin 2013. Mais les casseroles accrochées à sa veste étaient malheureusement "réelles et constantes". Le coup de poignard de Bourgi l'a achevé, politiquement. Il a bien fallu imaginer un substitut. Au deuxième tour, j'ai choisi sans réserves Macron. Et je ne le regrette pas.
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D
Tu as raison de rappeler cela. Oui, notre vrai ennemi est le terrorisme qui nous fait la guerre de l'intérieur de façon sournoise, insidieuse, déloyale. C'est de l'ordre de l'inacceptable. Les deux niveaux ne sont toutefois pas superposables et doivent être appréhendés dans leur spécificité. Ce n'est pas l'un ou l'autre mais l'un ET l'autre hélas. Sur les forces de l'ordre et leurs violences surtout, mais aussi sur les violences autour du militantisme (on peut rapprocher les deux) je voudrais partager avec vous quelques lectures, comme je le fais souvent. <br /> <br /> Je vous renvoie au livre: "Se battre pour ses idées : la violence militante en France des années 1920 aux années 1970". Cet ouvrage est par ailleurs très accessible, même pour des lecteurs non initiés.<br /> <br /> J'y pense car cette année a été marquée par l'affaire Benalla d'abord et ensuite par les mobilisations que nous vivons actuellement.<br /> <br /> Publié en 2011 sous la direction de François Audigier et Pascal Girard, ce livre appelle les historiens à se saisir d’une question peu traitée en France : la violence militante politique. Bien que les politologues et sociologues français aient commencé dès les années 1980 à s’y intéresser – le plus souvent pour des faits de violences syndicales et étatiques – les historiens français semblent manifester une grande réticence à étudier ce sujet (contrairement à leurs homologues anglo-saxons, italiens et allemands).<br /> <br /> Il y a aussi l'ouvrage "Histoire des services d'ordre en France du 19ème siècle à nos jours" sous la direction de François Audigier qui a réuni plusieurs auteurs pour traiter du sujet. Le lecteur peut alors découvrir les origines des premiers services d’ordre avec les « commissaires » de Déroulède, pour s’achever avec l’un des tout derniers organes similaires encore en fonction, le Département protection sécurité (DPS) du FN/RN. On peut y découvrir l'existence et la fonction des organes aussi anciens que les « Camelots du Roi » de l’Action française, les « Hommes de confiance » de la SFIO, les « Dispos » des Croix de feu, les « groupes d’autodéfense » communistes, les « gorilles » du SAC… Une véritable plongée chez les « hommes d’action » des différents mouvements politiques.<br /> <br /> Tu connais ces dénominations cher sceptique?<br /> <br /> Belle journée par aillleurs!
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Sceptique
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