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Sceptique
30 janvier 2019

LES ÉTRANGES CHOIX DE LAURENT WAUQUIEZ.

 La douleur, lancinante, tortionnaire, de Laurent Wauquiez, c'est l'élection d'Emmmanuel Macron à la Présidence de la République, en Mai 2017.

Cette élection devait être la réparation de celle de 2012, perdue par Nicolas Sarkozy face au futur désastre incarné par François Hollande, le choix hésitant de la gauche. Le concurrent vraiment sérieux, Dominique  Strauss-Kahn, avait perdu ses chances dans une chambre d'hôtel new-yorkais, pour un petit, mais impérieux, excès de libido.

Notre poulain en 2017, François Fillon, adoubé par les Républicains et leurs électeurs, était fin prêt, mais l'ennemi avait fouillé son frigo, et trouvé assez d'oeufs, pour en faire une mauvaise mayonnaise. Qui a rendu malades les fragiles de la foi. 

Emmanuel Macron, un ministre déçu de François Hollande, s'était mis en tête de remplacer son mentor, et en un temps record, il a levé une armée de partisans, et fait acte de candidature. Sa virginité politique lui donnait un avantage, qui a rapidement fait de lui le "plan B" d'un François Fillon affaibli.

Le parti LR, pris en mains par Laurent Wauquiez, a opté pour la position NI-NI. Celle du floué, d'une victime d'une histoire injuste. En plus, trois de ses cracks s'étaient faits enlever par le gagnant. Ce qui était un honneur, une chance possible de coopération, n'était plus qu'un "kidnapping"! Après un vol à mains armées.

On en est là à quatre mois du deuxième anniversaire du hold-up! Ce qu'il reste des Républicains de 2017 est un noyau dur, par principe, de l'opposition.

Comme le prochain bras de fer politique s'appelle "élections européennes" (garnissant le parlement européen), les partis français, entre autres, les préparent. Parmi les candidats choisis, par le chef et les autres, il y a un jeune philosophe, du nom de Bellamy. La philosophie est rarement un moteur en politique, car l'incertitude, la recherche de la Vérité, est "a priori", sans fin*

Paradoxe, ce philosophe est solidement amarré à l'Église Catholique. Il en partage les limites logiques. Sa "philosophie" ne peut que s'en ressentir. Elle est "cadrée", conditionnée, immunisée contre le doute. Hum! La réflexion philosophique habituelle est "normalement" en conflit, "quelque part", avec les religions, quelles qu'elles soient. Toutes délimitent une fontière entre Vérité et Erreur, ce qui suppose que la Vérité a été trouvée.Par chaque religion, une par une.

Bellamy a déjà révélé, à l'occation de débats sur la société, les limites qu'il lui fixait. Elles sont cohérentes avec les religions, toutes "créationnistes", et nécessairement, "fixistes".

Je ne vois pas très bien ce que ça vient faire dans une élection politique. Mais c'est l'affaire du candidat, et de ses électeurs.

Bonne chance!

Sceptique

* "Il faut suivre celui qui cherche la Vérité. Il faut fuir celui qui dit l'avoir trouvée.

 

 

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Commentaires
D
Je préfère largement Bel Ami de Maupassant
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S
Laissez au vestiaire votre costume d'inquisiteur. Les bons catholiques sont en majorité ceux qui croient l'être.....je pense connaitre l'être humain!. Quant au Pape, il a le devoir de dire la Vérité avec un grand V, pour être en conformité avec sa fonction. Et maintenant que la quasi totalité des pays catholiques ne se font plus le bras séculier de l'Église, sa parole n'a plus force de loi. "J'y pense, et puis j'oublie". <br /> <br /> Il m'arrive de défendre la parole de l'église, "pas moderne", en rappelant la logique qui l'oblige, et s'étend à ses fidèles.
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S
Beaucoup de bons catholiques ne l'approuvent pas (sa position est pourtant authentiquement chrétienne), et comptent sur le pragmatisme des politiques, qui écoutent le peuple.<br /> <br /> P.S.je ne me suis pas jeté sur les détails, mais j'ai retenu l'essentiel, le devoir d'humanisme, sur lequel beaucoup d'humains mettent leur mouchoir.<br /> <br /> L'idéalisme est toujours passionné, le réalisme....réaliste.
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S
Je me positionne, en matière de sociétés, du côté des libertés, tant qu'elles n'en limitent pas d'autres. Comme c'est le cas de celles qui sont en cause. Les hommes ont la....liberté....de les concevoir et de les mettre en oeuvre. Une chance donnée par la nature, exploitée par les cultures, la nôtre, c'est sûr.
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S
J'ai écouté Bellamy, ce matin, sur LCI. Du sirop! De toute façon, ma trajectoire et celle des Républicains divergent depuis la présidentielle de 2017.
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Sceptique
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