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Sceptique
2 février 2019

LE BORDEL EN FRANCE:QUESTION DE SOUS OU DE CARACTÈRE?

Ce samedi comme les onze précédents, le mouvement dit "gilets jaunes" et leurs suiveurs manifestent à Paris et dans quelques grandes villes où il reste quelque chose à casser.

Au nom du gouvernement, le Ministre de l'intérieur délègue sur les champs de bataille annoncés (c.à.d., déclarés), les forces de police présumées suffisantes. À limiter la casse et le nombre de blessés. Les morts ne sont pas prévus. C'est un compte à part.

Pendant la semaine, les "civils", c'est à dire, ceux qui travaillent et se reposent le samedi et le dimanche, travaillent.Je suppose que les combattants du samedi passé, se préparent aux combats du suivant. La guerre n'est pas finie. Tant qu'elle ne sera pas gagnée, que le président sera encore Président, que le gouvernement sera toujours le gouvernement, les députés de l'Assemblée Nationale, toujours députés, la guerre continuera.

L'objectif est le pouvoir des gilets jaunes. Ils ont de la suite dans les idées, même s'ils ne savent pas encore ce qu'ils en feront. Vider les caisses, pour le moins.

Comme le Président, son gouvernement, ses représentants, le peuple qui ne participe pas aux manifs reste coi.

Le peuple français compte les coups, et tend le cou. Le combat durera jusqu'à une victoire. Celle des gilets jaunes a encore la cote. Celle du "pays légal"* est encore largement incertaine. 

Quelle sera la solution finale? La distribution à chaque foyer fiscal de sa part du trésor public, pour solde de tout compte, ou l'état de siège, la suspension des libertés, à commencer par celle des meneurs?

Car, en fait, l'État est, on peut le dire, intact. Il fait son travail les sept jours de la semaine, sans faire de pause, sans fermer à clé ses divers services. Ses policiers, ses fonctionnaires, font leurs heures normales et leurs supplémentaires, sans broncher, sans râler. Quant aux citoyens actifs, ils le restent, sagement.

Mais jusqu'à quand? Pour le moment, c'est la saint glinglin qui se profile. Du lundi au vendredi chacun contribue, directement ou par ses impôts, à la réparation des dégâts du "week-End"

Le sirop et les promesses de sous sont-ils la bonne solution?

Sceptique

*Concept fétiche de Maurras et de l'Action Française, opposé au pays réel. Celui des gilets jaunes, entre autres, qui devraient compter aussi, bien qu'ils se taisent.

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Commentaires
S
Vous oubliez nos traditions militaires, notre passion pour l'offensive, la témérité, la "furia francese ". Ces vertus ne concernent pas que les militaires, qui en font un principe. Nos casseurs usent et abusent de cette vertu.<br /> <br /> Ces armes ne sont utilisées que pour la défense des forces de police. Ce sont les manifestants qui ont le plus souvent l'initiative de l'offensive, sauf quand ils occupent une position "sensible".<br /> <br /> Désarmer notre police entrainerait des blessures graves, et peut-être plus.Les policiers sont en service commandé, les manifestants, en action consciente, volontaire, assumée. Ce ne sont pas réellement des victimes.
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S
Pour le moment, dans certains esprits, dont le vôtre, l'idée de laisser faire, de livrer aux manifestants tout ce qu'ils désirent , sans leur opposer aucune résistance, ou contre offensive, diminuerait leur agressivité, réduirait les dégâts, et les blessures au champ d'honneur. Je vous suggère un sondage dans quelques villes, afin d'évaluer leur fond de tolérance.<br /> <br /> Mon évaluation est différente: l'abandon à leur sort des villes cibles serait suivi d'un total retrait de la confiance dans les partis de gouvernement.
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S
Ayant "fait" la guerre d'Algérie, je suis informé des divers modèles de grenades. Contrairement au nom, les défensives sont beaucoup plus dangereuses que les offensives, qui produisent du souffle et du bruit. Ce qui est arrivé au malheureux manifestant avait une probabilité extrêmement faible, mais, bien sûr, pas nulle. En ce qui concerne les tirs de BLD, la portée étant faible, le tir n'est pas direct, sauf de près, mais courbe, en visant au dessus de la cible. Aucune précision n'est possible, le tir est aléatoire. Les professionnels de la manifs exigent le désarmement des forces de police. La phase suivante sera la fourniture de gourdins et de masses de chantier aux manifestants, à leur arrivée sur le champ de bataille!
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S
L'accident dont a été victime Rémi Fraisse était très peu probable, la grenade défensive est tombée dans son capuchon, et l'explosion s'est produite au contact. Il n'y a que deux solutions pour prévenir ces risques. Ne plus contenir les manifestations par un quelconque service d'ordre, Ne plus en permettre une seule.<br /> <br /> Je serais étonné de ce que le conseil constitutionnel se prononce franchement sur cet accident. La liberté ne signifie pas irresponsabilité. Il y a une liberté de manifester, dont les contours sont précisés. Il ne faut pas les franchir. Quelle qu'en soit la tentation.
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S
Depuis trois mois que ça dure, on ne sait toujours pas ce que les Gilets Jaunes veulent vraiment . Le pouvoir? Seraient-ils capables de l'exercer?
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Sceptique
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