TANT VONT LES CRUCHES À L'EAU, QU'À LA FIN....ELLES NOUS LES CASSENT!

La lassitude des français face au phénomène des gilets jaunes, a pris peu à peu, une ampleur sensible, qui a tout d'un bruit.

De plus en plus, les contre attaques en provenance du "vulgum pecus" se font plus mordantes, à l'encontre des plus voyants, qui ne se sont pas oubliés dans la redistribution du butin.

D'un seul coup, les voitures qui les transportent ont attiré l'intention. Elles sont d'occasion, mais pas de n'importe quelle marque. Ce changement de visibilité nous rappelle qu'il s'agit d'hommes, et non d'anges du paradis.

De samedi en samedi, il y a un reste de leur surchauffe, un odeur de roussi nous pique le nez. Ils ne se sentent plus pisser, observent certains, au premier rang, les jaloux de leur gloire.

Ils croient encore à leur succès, à la mise à leurs pieds, par le Président et son Premier Ministre, des insignes du pouvoir.

Quant aux contestations qui montent timidement de la foule qui murmure, Ils lui répondent par l'insulte et la menace, d'un commando sur l'activité des protestataires. Le dernier mécontent, l'artiste Berléand, s'est entendu promettre un trouble de son prochain spectacle.

Tant que les murmures des mécontents se limiteront à leur niveau hebdomadaire, "ILS" n'ont pas de souci à se faire. Le pays fera comme s'il n'avait plus de gouvernement....à jamais. Le nouveau gouvernement tiendra son conseil des ministres le samedi en fin de matinée, sur les champs Élysées. L'humain se fait à tout.

D'où viendra le coup de sifflet final? Il n'en est pas encore question. Le pays s'est habitué à ses semaines molles et à ses samedis flamboyants. Le Président, droit dans ses chaussures, continue d'organiser des débats appréciés par ceux qui y découvrent leur importance. Le Président, en personne, leur répond. Sans se lasser!

Sceptique

Comments

[Diotima]

Je lisais aujourd'hui dans mon journal préféré The Conversaition un article très intéressant sur la théorie des complots et les gilets jaunes.



"Dans une célèbre chanson, Jacques Dutronc se moquait gentiment des conspirationnistes de tous poils. C’était dans les années 60, au beau milieu des « trente glorieuses », et ces paroles troussées par l’écrivain Jacques Lanzmann prêtaient à sourire.



Cinquante ans plus tard, fini de rire. Les théories du complot fleurissent sur les réseaux sociaux et se répandent dans les propos de comptoir. Or, soulignent les trois auteurs de l’article que nous publions sur la perméabilité des gilets jaunes au complotisme, cette infusion provoque une radicalisation des esprits, un refus de dialoguer avec le gouvernement et, demain, ce complotisme débridé pourrait bien être un thème porteur pour des mouvements politiques d’un type nouveau.



En contrepoint de cette analyse, Antoine Mazot-Oudin (Université de Lille) invite à la prudence sur l’interprétation d’une possible diffusion à grande échelle des idées complotistes. A l’issue d’échanges sur le terrain (dans un camping), le chercheur se demande si ces propos, souvent inquiétants, ne relèvent pas avant tout d’une forme de provocation et d’une profonde défiance vis-à-vis de l’autorité (au sens large). Une défiance à laquelle il faudra bien répondre sur le terrain politique."

[Sceptique]

Si les emmerdeurs étaient conscients de l'être, plus belle serait la vie!

Pour ma part, j'ai fait en sorte de ne jamais les rencontrer, en utilisant les petites routes de la campagne. Leurs plus dignes représentants dans les environs étaient les clochards qui mendient autour du supermarché local

[Diotima]

Je lisais aujourd'hui dans le journal le coup de gueule de l'acteur François Berléand qui est celui de beaucoup de français. Début février, près de deux Français sur trois (64 %) continuaient de soutenir le mouvement des « gilets jaunes ». Mais au micro de RTL, samedi, le comédien a partagé un avis très tranché sur la question. « Tout ce mélange de revendications, c’est du grand n’importe quoi. On ne s’écoute plus ! »

« Moi, depuis le début, ils me font chier les "gilets jaunes". J’étais en tournée pour le théâtre. La première fois, au rond-point, on signe, on dit : ‘On est avec vous’. Mais c’est vrai, je comprenais les revendications ! Et après, on sort de Bordeaux et il y avait dix kilomètres de camions (…) tout ça parce qu’il y avait 20 gilets jaunes qui faisaient chier quoi ! Comment 20 personnes peuvent emmerder autant de monde ? C’est pas possible. »

Et le comédien de déplorer : « A un moment donné, il y a la liberté de circuler, la liberté de travailler, pourquoi bafouer ça ? Si les "gilets jaunes" n’ont pas conscience qu’il y a des gens qui travaillent, que ça coûte de l’argent, que quand les manifestations dégénèrent, ce sont les assurances qui payent donc eux… »