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Sceptique
14 février 2019

ÉDOUARD PHILIPPE....SUR LE GRIL.

J'ai écouté hier soir, pendant plus d'une heure, le Premier Ministre Édouard Philippe, s'expliquant devant dix français, "recrutés" par David Pujadas, figure de proue de la Chaine Infos.

Ses interlocuteurs n'étaient pas aussi intimidés que s'ils avaient été confrontés au Président de la République. Ils ou elles attendaient qu'il justifie la politique qu'il conduit.

Il a du donner un cours de gestion publique, recyclage des impôts versés par les contribuables. Chaque représentant des contributeurs voulait des explications sur l'utilisation de SON argent. Il a fallu qu'il justifie ses choix, mais aussi  certaines dépenses mal reçues par les personnes sélectionnées. En particulier les avantages garantis aux Présidents et aux Ministres, au delà de l'achèvement de leurs fonctions.

Tout en en désavouant le principe, solidement enraciné, le Premier Ministre a défendu quelques arguments justifiant ces pratiques coriaces. J'ai ressenti que leur fin était programmée, sauf revirement au moment de la décision, qui ne sera prise qu'après l'extinction des droits en cours, ceux du Président Jacques Chirac, en particulier.

Le temps est maussade pour les élus en général. Tous mis dans le même sac de l'abus, des avantages, non justifiés par les fonctions assumées.

Les gilets jaunes sont au premier plan de cette "bronca" anti-élus. Le déni de leur nécessité, de leurs responsabilités, est leur cadeau à la démocratie, dont ils ont une vision particulière. L'auto-désignation, celle qu'ils pratiquent pour eux mêmes, à distance conséquente d'une période éléctorale. Celle du mois de Mai prochain, ne concerne que les élections européennes, pas vraiment investies par le peuple français.

Sous la pression des Gilets Jaunes de leurs sympathisants, de leurs....ramasseurs de balles, les élections, parce qu'elles désignent...des élus, passent un mauvais moment. L'auto-désignation, raccourci très apprécié ces derniers mois, ferait l'affaire des contestataires, qui ne se limitent pas aux gilets jaunes. La démocratie représentative est contestée à la fois comme principe et comme moyen d'accéder au pouvoir. Trop ennuyeux, pas acquis d'avance, comme le "hold up" le promet.

Comme je l'ai constaté depuis le début de cette crise institutionnelle, si la République est menacée, et chancelante, l'État est intact, et assume ses diverses fonctions....dérangeantes!

La Raison va-t-elle nous revenir, en douce, de préférence? La situation est nouvelle, inconnue, mais pas forcément bénigne. Une reprise en mains démocratique est attendue. L'État est son point d'appui essentiel.

À suivre!

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