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Sceptique
17 février 2019

J'AI HONTE!

J'ai honte de ce que des français, manifestants de ce samedi 16 Février 2019, ont fait subir à Alain Finkielkraut, poursuivi et insulté à la sortie de son bureau, jusqu'à ce que la police intervienne.

Une redite de ce qui s'est passé en Alllemagne hitlérienne, de ce qui a du se passer en France en 1940, de ce que j'ai entendu à Casablanca cette année là, contre des réfugiés juifs en attente d'un bateau pour les États-Unis.

Le seul "bénéfice" de ce scandale, c'est le dévoilement du fond de la pensée de ces "p'tits saints" accoutrés de gilets jaunes, qui mènent une guerre d'usure contre une République légitimée par des millions de votes, reconnue par le monde entier comme un espace de liberté. Dont les poursuivants hurlants d'Alain Finkielkraut ont abusé.

J'ose espérer que ce scandale ouvrira les yeux et les oreilles de tous les français qui s'apitoient sur la "misère", invoquée depuis quatre mois, par l'infanterie de ce mouvement. 

J'ose espérer, aussi, que le pouvoir légitime, sorti des urnes, se dégagera de ses complexes, et usera de son devoir de garantir l'ordre, la paix civile, la sécurité de tous les citoyens, sans exception, sans faiblesse. La forfanterie d'un gilet jaune rêvant d'un coup d'État, de sa propre participation, l'a déjà alerté de l'état d'esprit des plus durs. 

Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Les samedis à venir devront montrer une vraie décrue du phénomène. Si elle n'est pas assez sensible, le gouvernement, comptable du présent et du futur immédiat du pays, de son ordre, de son économie, devra siffler la fin du match. Tant pis s'il est nul.

On sait maintenant que le succès insolent du mouvement insurrectionnel repose sur l'innovation que sont les réseaux sociaux, qui se substituent aux précédents, assurés par les "corps intermédiaires", que sont les partis politiques, les syndicats. Ces derniers ne sont pas, en France, assez développés, assez investis par leurs bénéficiaires. Je défends l'idée, depuis des années, qu'ils deviennent obligatoires et responsables. Que leur fonction, recours et défense, sorte de l'aléatoire, du facultatif. Dans beaucoup de pays, ils sont intégrés à la vie sociale et économique, sans aucun dommage, ni compromission.

Sceptique

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Commentaires
S
Je vous remercie de ces liens vers des articles en langue anglaise, dont je ne doute pas de leur intérêt. Mais je n'ai plus envie de faire l'effort de leur traduction. Ma langue me suffit pour m'exprimer et m'informer. Vous me commentez en français et ça me convient.
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S
Oui, anti judaïsme, plutôt qu'anti-sémitisme. Quant à Israël, c'est un allié intouchable, plus sûrement pour la France que pour les français, maintenant partagés en "pro", de droite, et "anti", d'extrême gauche. Jusqu'à maintenant, le pouvoir politique est resté fidèle à l'allié israélien. La majorité de l'opinion, aussi. "elle" voudrait bien que les palestiniens soient mieux traités, mais elle constate qu'ils sont butés, jusqu'au-boutistes !
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S
Ne mélangeons pas l'antisémitisme nord américains, jamais vraiment agi, jusqu'à l'attaque de la synagogue de Pittsburg, et l'antisémitisme français qui a trouvé l'occasion d'agir sous l'occupation,étendue à la zone libre après le débarquement des allés en Afrique du Nord. Le Maréchal Pétain se considérant comme prisonnier, le gouvernement collaborationniste de Pierre Laval, entièrement pro-allemand, a mis la police et l'administration au service de l'occupant, dans sa chasse aux juifs.
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D
Tout a été dit déjà et j'arrive en retard. Merci de ces commentaires de toutes parts. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour moi, Finkielkraut est surtout l'auteur de "La Défaite de la pensée" (1987), quand il s'alarme de la menace que fait peser sur la pérennité de la "culture" telle qu'il la définit, le triomphe de la culture de masse. Il dénonce l'impasse du « tout culturel », qui confond selon lui toute activité avec un fait de culture, et la politique du « tout culturel » du ministre de la Culture de l'époque (Jack Lang). Il considère que <br /> <br /> « l'École suit cette même pente […] qui la détruit ». Il prend ainsi parti dans la <br /> <br /> « querelle de l'école », initiée dans les années 1980. Il fustige l'école française issue des réformes des « pédagogues », qui, selon lui, sacrifient la transmission.<br /> <br /> Finkielkraut s'affirme de cette façon comme défenseur d'un modèle d'école chargé de la transmission du patrimoine littéraire, mais aussi creuset pour l'assimilation culturelle des enfants d'immigrés défavorisés. <br /> <br /> <br /> <br /> Dans l'article « La révolution culturelle à l'école », publié dans Le Monde le 18 mai 2000, il invoque Jaurès, qui « voulait que les enfants du peuple reçoivent une culture équivalente à celle que recevaient les enfants de la bourgeoisie ». Il déplore ce qu'il perçoit comme la détérioration du système scolaire sous l'effet du conformisme et de la culture de masse.
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S
La démocratie crée des droits, égaux, mais ne garantit pas la compétence des militants, ou même des chefs des partis. En raison de leurs responsabilités, la professionnalisation des élus a été bénéfique. Un retour à l'égalitarisme, à la compétence présumée par la popularité, va faire des dégâts.<br /> <br /> Il va sans dire que j'approuverai l'invitation faite aux gilets jaunes d'arrêter leurs démonstrations de force et d'incompétence. Il y aura assez de dégâts comme ça.<br /> <br /> L'État continue, entre deux fins de semaine, et c'est pour ça que le désordre du "week end" peut se répéter.
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Sceptique
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