LA MÉDIOCRITÉ A REÇU SON PETIT CADEAU. NE LUI GACHONS PAS SON PETIT PLAISIR!
J'ai un souvenir de Mai 1968, de la mise"cul par dessus tête" de tout ce qui faisait une apparence d'ordre social.
Mais, très vite, l'ordre en question, qui assignait telle place à untel, telle autre à un....autre, s'était ressaisi. La confrérie des titulaires faisait bloc contre ceux qui s'en croyaient. L'égalité montrait les dents. Les avoir longues restait un avantage.
En deux ou trois semaines, les va et vient des ascenseurs cessèrent leurs grincements. Les places acquises par concours....le restèrent. La force se fit force officielle. On était "in", ou "out". Les révolutions ne réussissent pas toutes.
Quand l'ordre revint, après quelques semaines de merdier, un arrosage d'argent noya les dernières braises. Une dévaluation compensatoire corrigea les erreurs de calcul, les arithmétiques fantaisistes.
Depuis quelques mois, le Lycée Papillon est redevenu l'établissement de référence. Il vaut mieux nier avec force son certificat d'études primaires,, mettre au coffre de sa banque ce qui l'éclabousse de sa lumière. La passion de l'ignorance s'affiche, glorieuse, le cadeau Bonux a, de nouveau, la cote.
Notre Président, pur produit de la méritocratie républicaine, il est vrai, sans handicap congénital, a fait un geste pour se faire pardonner ce qu'il est. Il a annoncé la fermeture de l'École Nationale d'Administration, dont il fut un brillant élève. Mais qui lui vaut d'être jalousé par les cracks en gilet jaune, engagés dans le grand remplacement, pas l'ethnique, le culturel.
Était-ce le prix à payer pour avoir le droit de dire le mot égalité? Ètant fier du rejeton passé sous cette toise, je professais l'élitisme attendu de nos grandes écoles.
Pourtant, je ne confonds pas l'intelligence et l'instruction. Mais la somme ignorance + incompétence, c'est le zéro pointé de nos vieux profs.
Sceptique