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Sceptique
1 mai 2019

PREMIER MAI... PLOUF

Les politiques espéraient, en majorité, un premier mai violent, spectaculaire, qui en impose au gouvernement, et au Président, le mal élu, selon ses rivaux..

Mais, pas trop, quand-même, ne contribuant pas au climat insurrectionnel que nous subissons depuis des mois. Les frustrés de pouvoir veulent l'hériter intact, prêt à l'usage. 

Il y a eu des "nouveautés" à l'occasion de ce premier mai....sur les dents.

Il me vient en premier la tactique du repérage et de la neutralisation des extrémistes ou radicaux, infiltrés en vue de prendre en mains les manifestants, et d'en faire des troupes de choc. 

De semaine en semaine, la promesse de la table rase politique et économique est différée. Elle se limite à quelques destructions symboliques, mais le grand soir n'a toujours pas eu lieu. Les sondages n'en font pas une urgence.

L'incident plus sérieux a été l'intrusion d'un groupe de manifestants dans le servive des urgences de l'Hôpital de la Salpétrière. Que voulaient-ils? Affirmer la légitimité de leur pouvoir, y compris sur la médecine, est plausible. C'est dans le vent.

La facture n'est pas négligeable, et une suite corsée est promise aux...bourgeois. Cette catégorie sociale mal aimée étant bien représentée dans l'électorat, la négliger serait une faute. Les politiques tiennent à leurs électeurs. Qui à leur tour "les ont à l'oeil!". Et à bien réfléchir, cette intrusion, sa signification revendicative, vont dans le bon sens choisi pour l'avenir du peuple français, l'anarchie.

Finalement, ce premier mai "volé" aux syndicats est riche de sens. J'en reste là. Depuis près de six mois de désordre organisé, l'État, sinon la nation, survit, suffisamment, j'ose ajouter.

Je  préférerais un retour à l'ordre, mais c'est une question d'âge. J'observe que dès la génération qui me suit, aucune inquiétude n'est exprimée. Comme si une anarchie n'était qu'une broutille. On verra, point-barre.

Sceptique

Le climat politique actuellement dominant est ambivalent, incertain. Seul leur nombre, leur poids électoral, leur garantit un intérêt de la part des politiques. Ça représente un secteur de paix sociale, une masse d'électeurs. 

On ne peut qu'approuver la sollicitude qui les protège, qui garantit leurs libertés. Je soupçonne un intérêt politique réel. Les bénéficiaires la perçoivent comme un répit.

Sceptique

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Commentaires
S
Je suis d'accord avec Zwartepiet.....beaucoup de bruit pour rien. Mais dans cette ambiance, c'est excusable!
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D
Merci de ces précisions cher Zwartepiet.
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D
Une vidéo publiée sur Twitter par le journaliste David Dufresne permet de voir les manifestants monter les escaliers de la passerelle pour fuir l’intervention des policiers. On voit très clairement les forces de l’ordre prendre en tenaille les manifestants. On entend aussi : «Ils ne savaient pas [que c’était le service de réanimation] ils ont juste cherché une issue possible.» Ces images montrent par ailleurs des manifestants non masqués, de tous âges, infirmant, là encore, la version qui avait largement circulé hier, selon laquelle il s’agissait de black blocs.<br /> <br /> Du matériel a-t-il été dégradé ?<br /> <br /> On a pu comprendre qu’au cours de l'«attaque», des destructions avaient eu cours dans l’hôpital. Ainsi, interrogé par BFM le matin du 2 mai, le professeur Mathieu Raux s’alarme : «On a eu à déplorer deux heures [après l’entrée des manifestants dans la cour], la perte de l’ensemble du matériel, vandalisé, du service informatique du service de chirurgie digestive.» Contacté par «CheckNews», Mathieu Raux évoque la «vandalisation» d’une salle où les chirurgiens du service chirurgie abdominale ont l’habitude de se réunir. Plusieurs sources internes à l’AP-HP précisent que des «incivilités» ont bien eu lieu, dans la nuit du 30 avril au 1er mai. «Mais elles n’ont rien à voir avec la manif». On ne saura probablement pas la vérité.
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