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Sceptique
21 juin 2019

UN "NONOS" À L'ÉPREUVE DE PHYSIQUE.....UNE TRADITION!

Il parait que les candidats au bac S ont, encore cette année, rencontré une difficulté coriace dans l'épreuve de physique. Il fallait se rappeller une formule, donc, d'une question de cours.

C'est une mésaventure que j'ai rencontrée lors de mon épreuve de physique au bac C. Pour résoudre    le problème, il fallait se souvenir de la formule qui permet de calculer la déviation d'un rayon de lumière  qui traverse une lame à faces parallèles. J'ai eu la chance de me rappeler la dite formule, qui était enseignée en "première", au milieu d'un océan d'amnésiques. Comment peut-on faire un coup pareil à des pov lycéens?

Comme il y avait un autre bug dans l'énoncé du problème, l'épreuve a été annulée. Mais ceux que leur mémoire avait sauvés ont gardé leur fausse bonne note. Ils doivent tous s'en souvenir encore.....enfin, ceux qui sont encore en vie(88ans).

Ç n'arrive qu'aux "scientifiques", entrainés au "tout, ou rien".

Ce risque pris en s'inscrivant au bac scientifique est-il en cause dans l'évitement dont ce baccalauréat semble l'objet? La preuve que non. Chaque fois que le filet est lancé à l'eau, il ramasse plein de friture!

Bonne chance aux suivants!

Sceptique

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Commentaires
D
Sur le bac, je poursuis: l'épreuve de philo cette fois-ci, est appelée à devenir « universelle », puisque, dans le cadre de la réforme du bac, la philosophie restera l’une des matières communes à toutes les spécialités. Réforme qui peine à accoucher d’un programme consensuel, jouant avec les notions comme avec des osselets, enlevant le bonheur par ci, le travail par là, les réintroduisant, suscitant de violentes controverses chez les professeurs de philosophie et au-delà…
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D
biensûr cher sceptique! pour moi, ce serait l'inverse: comme je suis bientôt en vacances; je te promets de commenter chacun de tes billets désormais et sans faute! Je le ferai tout le mois d'août aussi si tu le souhaites. Je serai connectée partout où je vais...même à la plage!
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S
Merci, Diotima, pour ces appréciations. Ma mémoire m'a souvent servi, à d'autres occasions, elle m'a laissé choir, ou m'a fait ingrat.. Dans l'ensemble, je ne m'aime pas oublieux!<br /> <br /> Ma jeunesse m'ai laissé plus de souvenirs que ma vie d'adulte, plus récente. Pourquoi le souvenir, pourquoi l'oubli? La réponse à cette question n'est jamais franche. Par ce que, disent les enfants!<br /> <br /> Les vacances pèsent sur l'activité du blog, merci de le maintenir en vie. À bientôt.
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D
Haha! Merci cher sceptique de ce billet d'une fraîcheur indéniable! Oui, ta mémoire de lycéen ne t'a pas joué de mauvais tours; elle a même été très fidèle et à ton service...elle rejoint celle d'aujourd'hui que tu partages avec tant de peps avec nous. Je pense à mes propres étudiants, quand je leur dis : "on a parlé il y a un mois de cela" et ils me répondent: "c'est loin Madame un mois, on l'a oublié..." quoi penser? On est loin de ces souvenirs refoulés resurgissant en tant que "traces" dans la cure psychanalytique ou de la mémoire post-traumatique s’inscrivant dans l’histoire d’un destin et de ses origines. Et pourtant...Tout s'oublie! Et si les souvenirs ne sont pas censés être "exacts", au moins sont-ils "vrais" ? Est-il possible de "créer" des souvenirs et peut-être de "créer" des faux souvenirs ? Quel est le plus déconcertant dans la mémoire, que l’on se souvienne ou que l’on oublie ? Se souvient-on davantage des drames ou des événements heureux ? Pourquoi un mot ou une image peuvent-ils faire revenir la mémoire ? Muriel Flis-Trèves, psychiatre et psychanalyste fait le point de tout cela dans son dernier livre: La mémoire nous joue-t-elle des tours ? (publication à partir du Colloque GYPSY, 2017, Paris); paru le 03/01/2018, chez PUF.
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Sceptique
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