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Sceptique
1 juillet 2019

La GRANDE AFFAIRE DU BURKINI.

La religion n'est qu'un modeste élément de "l'affaire", qui est une retombée des obsessions du fondateur, tourneboulé par la plus banale courbure d'un corps féminin. C'était un homme, c'était naturel, en somme.

Cachez moi ce sein que je ne saurais voir! Molière avait-il eu vent de l'histoire? Ça ne lui était pas indispensable. C'est en famille que le mâle blanc subit le premier trouble. le plus fréquent est la vision d'un allaitement Il ne l'oublie jamais. 

La suite, pour notre culture, s'étale sur le siècle des lumières, des révolutions diverses, politiques, sociales, morales. Il y a eu à un moment une fracture, une séparation, au coeur de notre société, entre les besoins de l'âme, longuement, et exclusivement servie, et ceux du corps, indispensables à l'espèce, à ses utilisateurs civils et militaires.

Manifestement, les petits sacrifices "arrachés" à l'âme se sont encore réduits, au bénéfice des corps, divinisés après des millénaires de mépris, de diabolisation.

Mais cette réhabilitation a surpris, et n'a pas fait l'unanimité. Le déséquilibre âme-corps a fait de la résistance chez les esthètes, la résistance s'est faite pudeur, et on sait la lutte entre l'oeil et la main, l'armistice signé de part et d'autre, égalisant les privations ,les sacrifices.

Ce qui fait la différence avec nos ancêtres, ce sont les substituts qui nous permettent de mentir. La nudité triomphante des années 1960 s'est bien rhabillée, maintenant. Elle ne peut plus être un alibi. Le nu est cochon, point-barre.

Le burkini n'a pas d'autre sens, d'autre raison d'être, effacer le corps, empêcher sa représentation.

D'autres faits, d'autres réactions, participent aux oscillations de nos rapports aux corps, pris dans ceux des esprits, ballotés entre le bien et le mal. 

Les religions donnent l'énergie nécessaire à ces tempêtes périodiques, qui renouvellent l'air du temps. Nous avons peut-être tort, nous qui avons conquis la liberté de nous en passer....d'en faire...un fromage!

Sceptique

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Commentaires
S
Il est certain que les sociétés présentent une inertie, qui oppose une résistance aux évolutions suggérées ou imposées. L'égalité contribue davantage à l'apparition de conflits qu'à leur résolution. Une dose de raison ne fera pas de mal. Mais la pression de l'individualisme est de plus en plus forte.
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S
Il y a une nouvelle situation,dans les sociétés d'aujourd'hui, des couples qui ont pris en charge égale les enfants. En cas de séparation, le juge les confie à la mère. Le père, qui a été "comme une mère", ne le supporte pas et tue les enfants. Je nomme ce drame "le crime de Médée au masculin"
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S
Elles sont de plus en plus nombreuses, et réussissent, dans las vraies démocraties. Les sociétés qui ont hérité de la phallocratie traditionnelle en sont phobiques. Les femmes portées au pouvoir sont "sous co,trôle, manipulées (Birmanie)
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C
Les femmes au pouvoir , bien sûr , pourquoi pas ?<br /> <br /> avec des hommes de bonne volonté & intelligents , <br /> <br /> doux & sensibles , à l'écoute !!!<br /> <br /> <br /> <br /> pas des machos incompétents & phallocrates , <br /> <br /> qui voilent les femmes ,<br /> <br /> & les empêchent de vivre, <br /> <br /> en les considérant uniquement comme des objets sexuels !!<br /> <br /> <br /> <br /> Nous sommes aussi des mères , des sœurs & des amoureuses …
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C
ah , je répondrai dès demain , trop crevée ce soir , & bcp à dire sur la place des femmes , tellement bafouée ….
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Sceptique
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