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Sceptique
9 juillet 2019

LE GUERRE DU BACCALAURÉAT, SUITE ET FIN.

Si mes oreilles ne m'ont pas trahi ce matin, toutes les copies en souffrance ont été corrigées par les grévistes, et leurs notations enregistrées. Il n'y aura pas de contentieux autour des résultats.

Que s'est-t-il passé? J'ai compris, j'espère, BIEN, que les grévistes ont abandonné leurs procédés, ont corrigé et noté les copies en souffrance, régularisant  les résultats proclamés par les non grévistes. Il apparait, et je ne boude pas ma satisfaction, que les grévistes ont pris conscience des aspects moraux négatifs des actions qui leur ont été suggérées.

Ces incidents moralement sérieux, imprévus, ont une fois de plus mis en évidence le vide juridique qui accompagne les actions syndicales en France. Il suffit d'associer le mot grève à n'importe quoi. Ces phénomènes ne s'observent pas partout, en Europe et dans le Monde développé, où l'appartenance à un syndicat est un vrai contrat. Qui implique des droits et des devoirs, comme le lien entre les avantages acquis, et....la cotisation réglée. Le syndicat a une fonction de défense et recours, créée par l'adhésion et la cotisation payée. C'est beaucoup moins clair, en France, où les avantages acquis par un syndicat sont étendus à toute la branche, ou à l'ensemble de l'entreprise. Quel intérêt peut-il y avoir à adhérer si les résultats acquis par un syndicat est généralisable à l'ensemble du personnel de l'entreprise, ou de la branche.

Qès qu'il s'agit d'un contentieux personnel, les syndicats se transforment en conseils juridiques, dont les services sont payants, le plus souvent, en France, sous la forme d'une adhésion.

Les français admettent en majorité l'existence d'un contrat d'assurance, avant toute demande d'assistance présentée à l'occasion d'un sinistre. Mais ils ne placent toujours pas au même niveau la prévention juridique. Cette dernière est implicite de la part d'un syndicat, mais à condition d'y adhérer dès le stade du contrat à durée indéterminée. La situation actuelle réelle serait, en fait, mauvaise, avec une couverture assurantielle médiocre .

Sceptique

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Commentaires
S
Les employeurs profitent forcément de la faiblesse des syndicats, telle qu'elle est constatable en France
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D
Au final ce sont les entreprises qui bénéficient de ce système...car ils n'auront à affronter que peu d'opposition...
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S
Le financement total des syndicats par l'entreprise, ne créant aucune obligation; m'apparait comme particulièrement malsain. Je ne peux donc le voir définitif. Il appartiendra aux politiques du futur de mettre fin à ces perversions spécifiques. Quand? Nous nous accommodons tellement bien de tant d'aberrations qu'il est difficile de siffler leur fin. Leurs bénéficiaires y sont fermement accrochés.
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S
Il ne m'a pas échappé qu'en la matière, notre société, par ses deux parties, employeurs et salariés, est particulièrement rigide. Mais l'Histoire n'est pas finie. Tant que le compromis fonctionne....
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D
Cela va de soi...! Mais difficile de changer la donne maintenant.
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Sceptique
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