LE GUERRE DU BACCALAURÉAT, SUITE ET FIN.
Si mes oreilles ne m'ont pas trahi ce matin, toutes les copies en souffrance ont été corrigées par les grévistes, et leurs notations enregistrées. Il n'y aura pas de contentieux autour des résultats.
Que s'est-t-il passé? J'ai compris, j'espère, BIEN, que les grévistes ont abandonné leurs procédés, ont corrigé et noté les copies en souffrance, régularisant les résultats proclamés par les non grévistes. Il apparait, et je ne boude pas ma satisfaction, que les grévistes ont pris conscience des aspects moraux négatifs des actions qui leur ont été suggérées.
Ces incidents moralement sérieux, imprévus, ont une fois de plus mis en évidence le vide juridique qui accompagne les actions syndicales en France. Il suffit d'associer le mot grève à n'importe quoi. Ces phénomènes ne s'observent pas partout, en Europe et dans le Monde développé, où l'appartenance à un syndicat est un vrai contrat. Qui implique des droits et des devoirs, comme le lien entre les avantages acquis, et....la cotisation réglée. Le syndicat a une fonction de défense et recours, créée par l'adhésion et la cotisation payée. C'est beaucoup moins clair, en France, où les avantages acquis par un syndicat sont étendus à toute la branche, ou à l'ensemble de l'entreprise. Quel intérêt peut-il y avoir à adhérer si les résultats acquis par un syndicat est généralisable à l'ensemble du personnel de l'entreprise, ou de la branche.
Qès qu'il s'agit d'un contentieux personnel, les syndicats se transforment en conseils juridiques, dont les services sont payants, le plus souvent, en France, sous la forme d'une adhésion.
Les français admettent en majorité l'existence d'un contrat d'assurance, avant toute demande d'assistance présentée à l'occasion d'un sinistre. Mais ils ne placent toujours pas au même niveau la prévention juridique. Cette dernière est implicite de la part d'un syndicat, mais à condition d'y adhérer dès le stade du contrat à durée indéterminée. La situation actuelle réelle serait, en fait, mauvaise, avec une couverture assurantielle médiocre .
Sceptique