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Sceptique
17 juillet 2019

LES MALHEURS DE L'ÉCOLOGIE: ÉCOLOGIE PURE, OU MODÈLE SOVIÉTIQUE DE 1917?

Le rafistolage de l'écologie politique peine toujours, et les experts se pressent à son chevet. Le dernier changement apparu est le retour des conseillers communistes, de plus en plus pressants, et détectant dans nos malheurs écologiques les actions délétères du capitalisme.

Ils ne sont pas plus tournés vers la Science agricole que l'écologie militante. Flairant la malfaisance du libéralisme à l'affut, avec ses fermes géantes, ils réhabilitent le sovkhose des années 1917 et suivantes. Ils sont sûrs des résultats, car l'histoire en a conservé la mémoire. Mais ça ne disqualifie pas du tout le modèle, socialiste, au contraire, car le choix n'est pas que politique, mais de civilisation.

L'obstacle est la capacité défensive de l'agriculture française, de ses puissants syndicats, de ses forces mécaniques que la France en vacances redoute au plus haut. Il faudrait aussi compter sur la résistance de notre société qui rafraichirait vite sa mémoire historique.. Les famines soviétiques ne sont pas totalement effacées chez les amateurs d'Histoire. Fidèle à sa foi, le communisme français ne représente que deux à trois pour cent de l'opinion. C'est une chapelle. Son poids idéologique est davantage ressenti que son poids réel.

Il y a une convergence entre les critiques écologiques de notre modèle agricole, et celles, idéologiques, capitalistiques, du PCF, qui n'a plus d'autre poids, de nos jours. Je ne vois pas les avantages d'une marche arrière, vers un passé à reconstituer.

Le modèle des idéologies est répétitif: restrictif, dogmatique, contrôlé à la source. L'expérience recueillie par l'action rectifie rarement la position choisie. Davantage concernés, les professionnels impliqués sont pragmatiques. Mais leur nombre est en réduction continue. Et il faut évaluer la puissance réelle des adversaires de la profession agricole, à mon avis de plus en plus nombreux et déterminés. Politiquement, démocratiquement, la paysannerie devrait disparaitre en France. Elle est de plus en plus vécue comme incongrue, le nombre de ses défenseurs se réduit.

Sceptique

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Commentaires
S
SON CARACTÈRE DÉFINITIF ET INCONDITIONNEL PERMETTRAIT DE LA QUALIFIER DE RENTE
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S
Un titre pour la chronique:L'HOMME COUPABLE!.....QUOI D'AUTRE?<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est qu'un début!<br /> <br /> La solution serait la fermeture des porcheries, et le versement d'une rente aux éleveurs. La totalité du budget serait affectée au ministère de l'écologie....CHIQUALOR! !!!
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S
C'est la faute des bretons, des bretons seulement...Conclusion, fusillés, douze balles dans la peau!<br /> <br /> Il vaut mieux que l'eau rougisse de sang, plutôt qu'elle verdisse d'algues bien méritées. NA!!!!
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D
Merci de ces échanges! Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, il va filer », avait écrit Paul Fort qui avait aussi pris la précaution de noter, dans le dernier vers de son poème : « il a filé. » Car rien n’est plus intangible ni plus inatteignable que le bonheur. C’est pourquoi cette notion ne pouvait qu’intéresser les philosophes. Grâce à Philippe Danino et Eric Oudin, qui ont publié "Le Bonheur, d’Aristote à Comte-Sponville" (2011, Eyrolles, 199 pages), chacun, sans prérequis, peut désormais faire le point sur les différentes conceptions d’un état qui se définit le plus souvent a contrario (on est heureux parce qu’on n’est pas malheureux) ou au prix d’une confusion avec la joie, laquelle se révèle par essence éphémère.
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S
vous aimez les confusions, en proportion de leur obscurité. Le métier d'agriculteur, ou pire, d'éleveur , est le premier par l'ancienneté, et le dernier par le rapport. Mais c'est un pilier de l'histoire de l'homme, l'autre étant le guerrier, longtemps...profiteur!.<br /> <br /> La majeure partie de l'humanité s'en est dégagée, non sans nostalgie. Le bonheur est dans le pré, converti en jardin d'agrément!<br /> <br /> Ce fut mon choix il y a vingt ans. La santé y trouve son compte.
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Sceptique
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