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Sceptique
25 août 2019

UNE ABSENTE DANS LE DÉBAT ACTUEL, LA CULTURE SUR BRÛLIS.

C'est un procédé de mise en culture propre aux indiens vivant dans les zones humides que sont les berges et les îles des fleuves de l'amérique du sud, ceux dont les territoires boisés sont actuellement en feu.

Les terrains, choisis pour leur "virginité", retrouvée après plusieurs annnées sans mise en culture, appartiennent à la communauté qui les occupe. La propriété n'est pas individuelle, mais collective, tribale.

La couverture arborée est abattue au sabre d'abattis, ou coupe-coupe, et sèche sur place. Jugée suffisamment sèche, la masse végétale est mise à feu. Quand les membres de la communauté le jugent possible, ils plantent, dans la cendre,à l'aide d'un pieu pointu, des boutures de végétaux utiles: manioc, bananiers, canne à suche, en particulier. La période choisie précède une saison pluvieuse, qui assurera le cycle végétatif des boutures, les productions qui en sont attendues.

Les productions obtenues suffiront à l'alimentation de la communauté, qui y ajoute les produits de la pêche, et d'une chasse plus aléatoire, mais partagée entre autant de rationnaires.

Quelle est la place de ce procédé des brulis dans la situation actuelle, qui pourrait être un échappement au contrôle humain? Il semble évident que le phénomène  observé, dépasse le contrôle habituel.Une sécheresse, également exceptionnelle, s'ajoute aux conditions climatiques prévisibles.

La possessivité universelle qui caractérise notre civilisation à son niveau de développement, est rappelée sans ambages."Notre amazonie", répète notre Président! Nous en contrôlons un bout, mais pas bien grand! Notre pensée, ambitieuse et possessive, ne fait pas dans la modestie.

Sceptique

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Commentaires
D
Je ne connaissais pas Victor Serge! Merci! Effectivement, là où l'exploitation de l'homme par l'homme (le droit du plus fort) est la règle, la vérité ou la justice ne sont plus d'ordre rationnel mais servent les intérêts et la soif de pouvoir des classes dominantes.
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D
au pays de Descartes la raison n'est plus de mise cher sceptique! <br /> <br /> Je mets la citation complète:<br /> <br /> <br /> <br /> "Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense en être si bien pourvu, que même ceux qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et de distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tout homme ; et qu'ainsi la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est l'appliquer bien." <br /> <br /> Descartes, Discours de la méthode, (1637)
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S
Nos propres problèmes climatiques, températures et sécheresses anormales, sinon inconnues, nous incite à mettre en cause les occupants reconnus comme légitimes....par consentement international.<br /> <br /> La tentation d'en faire un "casus belli" nous tenaille. Un déficit de sagesse, jusqu'aux plus hauts niveaux politiques, nous souffle des mauvais conseils. Perdre la raison serait la pire des solutions.Il faut nous en défendre!, "toujours raison garder", une vieille devise française!
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Sceptique
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