BORDEL, AN II
Je ne souhaitais pas cette prolongation, ou cette répétition, qui peuvent se réjouir de notre nouveau goût pour les anniversaires, permettant l'évocation du passé, et les comparaisons sportives. Mais notre peuple a tellement aimé le premier épisode, au moins tant que les dégâts ont concerné les autres. C'était faisable, car la France offre de l'espace et de nombreuses agences bancaires, dont la destruction passe comme lettre à la poste. Tant que les assurances paieront, les banques répareront. Le peuple attend patiemment les hold-up d'entan. Il ne s'avoue pas que les gros sacs d'argent liquide passent maintenant à bonne distance. Nous sommes d'un romantisme! Mais la jouissance de détruire une banque fera de la résistance!
J'ai donc cherché, et trouvé, les images de cette "rentrée" particulière. J'ai pu voir les images de mon ancien quartier, celui de la Place Clichy*, du Boulevard du même nom, de la Place Blanche.
Je me dis que si j'y étais resté, j'aurais vu les manifestants "in live", pas à la télévision. C'est une hypothèse, car l'air de Paris ne vaut pas celui de ma campagne. Je suis convaincu que je lui devrai un paquet d'années de plus!
Sceptique