LE PREMIER EPR CHINOIS VIENT DE DÉMARRER.
C'est une information importante, car la conception de cette centrale est française, et les deux prototypes que nous construisons en Finlande, et en France, à Flamanville, ne sont toujours pas en service.
Notre métallurgie ne saurait plus faire les cuves des réacteurs! Elles ne sont plus agréées par les vérificateurs, usant de normes devenues très élevées, très exigentes. Notre histoire en matière de centrales nucléaires est pourtant longue. Elles sont, bien sûr, accusées de tous les maux, d'être bonnes pour la poubelle, après leur mise à l'arrêt d'urgence.
Sommé de le faire, le patron d'EDF, un polytechnicien compétant, annonce un rationnement, une fourniture en pointillé de l'électricité, aux industries et aux consommateurs. Ça refroidit les ardeurs des politiques, assiégés par les écologistes et Greenpeace.
La Chine s'est lancée dans l'aventure, à la fois pour elle-même, et pour prendre une place sur ce marché mondial.
Pour elle-même, car riche en charbon, elle est terriblement polluée par l'usage de ce combustible. Son équipement en centrales nucléaires est indispensable, et ses ingénieurs ont acquis la compétence nécessaire. Ils ne sont pas encore assiégés, parce qu'on n'entre pas en Chine comme dans un moulin.
Si l'expérience chinoise en matière de construction d'EPR s'avère positive, fiable, et financièrement intéressante, nous pourrons (dans un futur encore incertain)* nous tourner vers les chinois pour renouveler notre équipement en centrales nucléaires.
Notre Président, formé, comme tous nos cadres politiques de haut Niveau (ENA), sans la plus petite dose de science, est conditionné contre le nucléaire. Il envisage, dit-on, d'en faire fermer un certain nombre avant la fin de son quinquennat. Bigre!
Si on en était déjà là, je ne pourrais pas écrire ces lignes et les mettre en ligne dès qu'elles seront achevées. Le temps est anticyclonique, sans vent, et nos éoliennes sont sûrement à l'arrêt. L'électricité dont je dispose provient certainement d'une centrale nucléaire.
Sceptique
*Le débat sur notre production d'électricité est presqu'aussi vif qu'ailleurs, du haut en bas de notre hiérarchie sociale. Elle est pour l'essentiel fournie par nos centrales nucléaires. Mais nos écologistes jurent de nous en libérer, dès qu'ils auront le pouvoir absolu. Je fais partie des heureux qui leur échapperont.