Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sceptique
3 mai 2009

Excusez-moi de vous avoir dérangés...

Monsieur le Président de la République, Madame la Ministre de la Santé Mesdames et Messieurs les personnels navigants d'Air France, Messieurs les bagagistes de l'Aéroport d'Orly Mesdames et Messieurs les touristes français, visiteurs de mon pays, Pardonnez-moi, Monsieur le Président de la République, d'avoir ajouté à vos soucis, déjà propres à vous retirer le sommeil. Pardonnez-moi, Madame la Ministre de la Santé, d'avoir asséché votre bouche à force de répondre à mille questions oiseuses, dont vous avez du, vous-même, demander la bonne réponse à des somnités de la pathologie infectieuse. Pardonnez-moi, Mesdames et Messieurs les personnels navigants d'Air-France, de vous avoir fait si peur, moi que vos beaux uniformes pleins de galons dorés,et votre allure décontractée, me faisaient vous prendre pour des guerriers. Pardonnez-moi, Messieurs les bagagistes de l'Aéroport(d'Orly), de ne pas vous avoir prévenus que je voyageais en cabine et non dans la soute à bagages. Vous avez gardé propres vos caleçons, mais ce n'était pas la peine. Voyez vos cadres: ils ont fait votre travail, et n'en sont pas morts! Pardonnez-moi, Mesdames et Messieurs les touristes français, de vous avoir gâché vos vacances, terminées, pour certains, dans un hôpital, isolés en chambre à pression négative, et de toutes les misères que les médecins obsessionnels vous ont fait subir. Tout ça, pour rien! J'ai été immédiatement privé du plaisir de visiter votre magnifique pays. Chassé de partout, par tous. Obligé de respirer des désinfectants qui me soulevaient le coeur. Contraint de séjourner dans le brouillard blanchâtre d'un masque de chirurgien, d'être jeté avec lui dans une poubelle. J'ai réussi à m'en échapper avant d'être brûlé vif , et je me suis faufilé dans le premier avion en partance pour Mexico. Heureusement, les pilotes mexicains continuent de piloter, car ils ne sont payés qu'après le travail. Chez moi, je ne suis pas mieux considéré, ni mieux traité que chez vous, mais, au moins, je comprends ce qu'on dit de moi. Alberto Hajuno-Enuno, virus
Publicité
Publicité
Commentaires
Sceptique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité