"On achève bien....les journaux!"

Le syndicat CGT du Livre l'a annoncé, promis, et tiendra sa promesse: il n'y aura pas de journaux imprimés demain, Jeudi 5 Juillet 2012. 

Pourquoi? Parce que sous prétexte que les français lisent moins de journaux, les patrons de presse veulent diminuer leur coût de fabrication. Et le coût de fabrication d'un journal, c'est le syndicat qui en décide, pas le propriétaire.

Ou bien le syndicat est tenu par un ou plusieurs fanatiques qui ne veulent rien savoir des difficultés de la presse, ou bien ceux qui impriment les journaux ne les lisent jamais, et ne savent pas que leurs contenus sont diffusés par internet. Ils ne se rendent donc pas compte que leurs grèves ne créent aucun dommage aux lecteurs équipés d'un ordinateur et d'un accès à internet. Seul les pauvres et les vieux sont privés de leur quotidien, et seuls les journalistes sont menacés de perdre leur emploi. 

Car si leur journal fait faillite et met la clé sous la porte, l'information brute parviendra toujours, soit par le canal de la radio et de la télévision (FR3 se sacrifie régulièrement pour les beaux yeux de ses syndiqués, mais les autres chaines, publiques et privées, ne suivent pas leur consoeur), soit par la flopée de sites d'information qui diffusent sur internet le bourdonnement parvenant du monde entier.

En commentaires de la nouvelle, "La journée sans journaux", les sarcasmes d'internautes allaient bon train. "Rien à foutre" résume parfaitement l'opinion quasi unanime.

S'il veut gagner la partie, obtenir de l'État (les entreprises de presse ne le pourront pas), une rente à vie payable dès l'embauche aux syndiqués, le Syndicat du Livre devra trouver d'autres  moyens pour mettre à genoux le peuple français et ses représentants. La prise d'otages, la vraie de vrai, est encore très tendance, en raison de sa médiatisation assurée, et de l'émotion qu'on peut en attendre.

Chiche?

Sceptique