GRÂCE AU CO2 LA TERRE REVERDIT: ON DIT "BOUH", OU ON DIT "YOUPI"?
Les faits sont têtus, mais les hommes ne le sont pas moins. En cas de conflit, le résultat du débat reste longtemps incertain. Depuis des années, les observations en provenance du monde entier montrent que la température moyenne de la terre n'augmente plus. Alors que le taux de CO2 a continué sa progression. C'est contraire aux équations digérées par les gros ordinateurs. Le reconnaître arrache le coeur de la plupart des servants de ces machines. La foi de quelques uns tremble sur ses bases, ou s'écroule bruyamment.
"Falsifications, trahison", s'exclament les Gardiens de la Fin du Monde! Selon eux, une mission internationale devrait aller vérifier une par une les températures inavouables transmises par les observatoires. Recommencer les contrôles jusqu'à ce que les relevés soient orthodoxes, sans doute?
Mais un nouveau coup est asséné par un résultat d'une autre observation, permise par le réseau de satellites d'observation de la terre, constitué depuis quelques années: le verdissement de la couverture végétale. L'intensité de ce verdissement est mesurable. Il traduit les effets conjugués d'un degré hygrométrique plus élévé et d'une quantité disponible de CO2. Là où il y a gain, il est de 20%, là où il y a perte, elle n'est que de 2%. Le site "Pensée Unique" publie en langue française ces résultats.
Il faut se souvenir qu'il y a quelques années, la progression inexorable des déserts devait concerner particulièrement nos régions tempérées. Il fallait bien que les plus coupables soient les plus sévèrement punis. La Nature se venge, et elle sait de qui elle doit se venger. Enfin, c'était la théorie, ou la foi, en vogue, à cette époque qui commence à dater.
Ajourd'hui, en France en tout cas, "on" se plaint d'avoir trop de pluies et pas assez de soleil et de chaleur. La crainte d'une nouvelle glaciation pointe le bout de son nez. Tous ceux qui vivent du tourisme ou des vacances, quand ils ne sont pas anéantis par des désastres météorologiques, constatent qu'ils ne gagnent plus leur vie.
Commençons par nous solidariser avec nos concitoyens victimes de catastrophes qui ne sont pas absentes de l'histoire de notre climat, mais assez rares pour sortir de la mémoire de plusieurs générations*. Ensuite, mettons un bémol à la haine des boucs émissaires qui nous sont désignés. Les autres!
Sceptique
*Une souscription nationale serait préférable à un impôt nouveau. Même exceptionnellement exclus du système actuel de réduction d'impôt, ces dons ne seraient sûrement pas négligeables. Le courage des hommes fera le reste.