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Sceptique
17 avril 2014

LA LOGIQUE DE SÉGOLÈNE ROYALE.

Le Figaro du 11 Avril 2014 rapporte que Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement du nouveau gouvernement de Manuel Valls, a sévèrement jugé la décision du Conseil d’État de déclarer illégaux les tarifs de l’électricité, fixés trop bas par le précédent gouvernement, pour LA raison qu’on peut deviner, ne pas faire souffrir les consommateurs.

Ségolène Royal a toujours mis à son répertoire les chansonnettes écologiques. Mais, consciente de l’aspect contraignant de la doxa verte, elle conçoit une écologie non punitive, indolore. À partir de ce principe, elle déplore l’augmentation de rattrapage des tarifs de l'électricité,  exigée par le conseil d’État. Si on considère que l’augmentation « retoquée » a été minorée au détriment d’EDF, société de statut privé, maintenant,  exposée à la concurrence, le manque à gagner du producteur doit être compensé par l’État démagogue. Ce qui, en période de vaches maigres, ne semble pas opportun. 

Une vraie écologiste aurait applaudi la décision du conseil d’État, rétablissant la vérité des prix, et responsabilisant les consommateurs. Pour l’écologie, l’énergie doit être chère, la plus chère possible, puisqu’il serait* établi que son abus serait responsable d’un réchauffement du climat. Toute opinion contraire est démagogique, voire, »hérétique ».

 La référence à l’écologie, à ses exigences, serait-elle un « signe d’appartenance religieuse » ? En user tout en en croyant pas un mot, ou en mesurant l’impopularité de ses conséquences,  des promesses d’échec électoral, est démagogique.

Hélas, la démocratie en contient une dose irréductible.

 Sceptique

 *Chaque épisode de froid est accompagné d’un silence sur cette « fatalité. Chaque retour du beau temps, surtout « hors saison », fait sortir le GIEC du bois.

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Commentaires
S
L'écologisme n'est pas un projet s'accommodant des autres, pouvant s'insérer dans un compromis. L'entrisme réalisé avec la majorité de François Hollande n'a jamais perdu de vue la déviation de l'action gouvernementale vers ses exigences. C'est pourquoi les verts ont refusé de participer davantage au gouvernement. Ils prolongent leur présence dans la majorité parce qu'ils ne lâchent rien, et comptent toujours peser dans les projets et les décisions, sans se compromettre.<br /> <br /> Bien entendu, la conduite du pays, pendant les dernières années du quinquennat ,tendra à obtenir un redressement suffisant pour calmer la colère et le rejet par les électeurs de gauche, mais sans se les aliéner complètement. Le poids des verts est cependant nettement plus faible que celui des socialistes. Bien des décisions, compatibles avec l'économie de marché, ne leur conviendront pas. Je pense qu'ils tiendront. Il y a du jésuite dans leur conduite.
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P
On peut certes parler de démagogie; mais on peut aussi dire que gouverner c'est concilier au mieux des exigences multiples et parfois contradictoires.
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Sceptique
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