LA LOGIQUE DE SÉGOLÈNE ROYALE.
Le Figaro du 11 Avril 2014 rapporte que Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement du nouveau gouvernement de Manuel Valls, a sévèrement jugé la décision du Conseil d’État de déclarer illégaux les tarifs de l’électricité, fixés trop bas par le précédent gouvernement, pour LA raison qu’on peut deviner, ne pas faire souffrir les consommateurs.
Ségolène Royal a toujours mis à son répertoire les chansonnettes écologiques. Mais, consciente de l’aspect contraignant de la doxa verte, elle conçoit une écologie non punitive, indolore. À partir de ce principe, elle déplore l’augmentation de rattrapage des tarifs de l'électricité, exigée par le conseil d’État. Si on considère que l’augmentation « retoquée » a été minorée au détriment d’EDF, société de statut privé, maintenant, exposée à la concurrence, le manque à gagner du producteur doit être compensé par l’État démagogue. Ce qui, en période de vaches maigres, ne semble pas opportun.
Une vraie écologiste aurait applaudi la décision du conseil d’État, rétablissant la vérité des prix, et responsabilisant les consommateurs. Pour l’écologie, l’énergie doit être chère, la plus chère possible, puisqu’il serait* établi que son abus serait responsable d’un réchauffement du climat. Toute opinion contraire est démagogique, voire, »hérétique ».
La référence à l’écologie, à ses exigences, serait-elle un « signe d’appartenance religieuse » ? En user tout en en croyant pas un mot, ou en mesurant l’impopularité de ses conséquences, des promesses d’échec électoral, est démagogique.
Hélas, la démocratie en contient une dose irréductible.
Sceptique
*Chaque épisode de froid est accompagné d’un silence sur cette « fatalité. Chaque retour du beau temps, surtout « hors saison », fait sortir le GIEC du bois.