"CLIMAT:LE NOUVEAU FRONT DE HOLLANDE"

C'est le titre de la première page du "Monde", paru hier-après-midi, daté du Vendredi 24 Novembre 2014.

Ce front là ne devrait pas faire de morts. Le drame de Sivens n'en fait pas vraiment partie, le club des sauveurs du climat est beaucoup mieux fréquenté. Les tempêtes se brisent sur les épaisses baies vitrées, assez haut placées pour ne pas risquer l'immersion.

Il devrait coûter cher, mais dans la douceur, sans destructions, de maisons, de matériel. Il s'agit de grand-messes, avec leurs officiants, leurs rites, leurs cantiques, leurs invocations, leurs prières, en direction, non des dieux, mais des hommes, dont nous vient tout le mal.

Pas plus que les dieux, les hommes ne répondent. À part,  "oui, oui", ou, "c'est les autres!". Et ils continuent à croquer à belles dents dans les fesses de la Nature. Dont les colères s'expriment plus loin.

Tandis que l'échec de la politique ordinaire, au domicile, entraine des grognements et des défaites électorales, laissant craindre, à court ou moyen terme, des colères plus violentes et difficiles à contenir.

Il faut convenir que l'année 2014 a été bonne pour les prophètes du réchauffement climatique. Partout dans le monde, les deux étés, l'austral et le septentrional ont été favorables à la bonne thèse. L'hiver plutôt doux, le printemps pluvieux, l'été agréable, mais pas partout. Plusieurs tempêtes sur la côte atlantique, faisant reculer le rivage. Quelques cyclones ou typhons ravageurs dans les Caraïbes et l'Asie du Sud-Est, et, cerise sur le gâteau, une série d'épisodes cevenols ravageurs sur le Languedoc, pour cause de Méditerranée trop chauffée.

Comment s'est passé l'hiver austral 2014? Aussi mal que le précédent, cruel pour les manchots, ou meilleur? Je viens d'entendre que le Nord-Est des États-Unis vient de connaitre le mois de Novembre le plus froid depuis des années. Et malgré la douceur du fond de l'air, nos montagnes se couvrent de neige. Nous ne pourrons conclure sur l'hiver attendu qu'en Mars ou Avril prochain.

Nous en sommes là depuis des années. D'un côté ceux qui guettent les signatures catastrophiques du RCA*, et ceux qui guettent celles , non moins catastrophiques, du climat connu avec précision depuis deux siècles, et ses débordements retenus par une histoire mieux enregistrée, grâce au développement de l'observation et de la transmission des résultats.

La météorologie est devenu un culte, avec ses églises, son clergé, ses sacristains, et ses bigots. Le temps qu'il fait est devenu le meilleur "lubrifiant social". On a envie de se rappeler le "te deum" à Notre-Dame, en Mai 1940.

Sceptique

*Réchauffement Climatique Anthropique