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Sceptique
12 septembre 2015

CODE DU TRAVAIL...BIG BANG?....PSCHIIITTT....PLOUF!

L'affaire, dont dépend notre avenir proche, mérite un développement plus substantiel qu'un mouvement d'humeur, une Nième expression de dépit. L'insigne faiblesse dont fait preuve le véritable chef de la politique française, le Président François Hollande, dès qu'il s'agit d'un sujet social, pousse au découragement, au désespoir. 

La minorité qui veut que rien de change dispose au contraire de tous les espoirs, et, partant, de tous les pouvoirs. Le quinquennat, d'ores et déjà, se terminera avec un nombre de chômeurs plus sûrement étale qu'en minime diminution. Aucun traitement de choc ne sera appliqué au marasme de l'économie, au blocage des relations sociales. Aucun exemple venu de l'étranger n'ébranlera le conservatisme des syndicats et de leurs soutiens politiques. L'erreur est sacrée.

La charge du chroniqueur du "Monde" Arnaud Leparmentier, parue dans le numéro daté du Jeudi 10 Septembre 2015 (p.23), est cinglante et sans excuses. Si la "faiblesse" des syndicats est rappelée, la veulerie des décideurs n'en est que plus évidente. En fait, les capacités de nuisance des syndicats des services publics terrorisent les politiques. Je ne sens pas l'opposition plus déterminée, plus inventive, sur ce champ de bataille là.

Selon le principal porte-parole du Gouvernement, le Premier Ministre Manuel Valls, la prudentissime réforme du Code du Travail devrait s'étaler sur quatre ans, bien plus que le temps qui reste au président et à sa majorité. Comme s'ils étaient sûrs de voir renouvelée la confiance reçue en 2012, malgré le retournement actuel de l'opinion. Autant dire que le renoncement est sûr est certain, enrobé dans des grands mots. L'inventivité de nos politiques en la matière n'a pas de limites.

Je reconnais que tout en exprimant son mépris de cette faiblesse, l'opinion française ne demande pas franchement, clairement, à être rudoyée par des projets audacieux, bousculant toutes les routines de notre nation. Les politiques ont quelques excuses à dorer la pilule. Mais, "de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace", à la manière de Danton, devra bien, un jour, remplacer la procrastination d'aujourd'hui. Les révolutionnaires, ceux qui veulent se servir de la faiblesse de la République pour l'abattre et la remplacer par leur dictature, sont à l'affut et sont patients.

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